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| | Compte rendu Tor des Géants | |
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+4arsim25 djadjej jeanmiroy Miss Trooper 8 participants | Auteur | Message |
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Miss Trooper
Messages : 255 Localisation : pierrefontaine les varans Club : Running stones Courses rêvées : finir le TOR des GEANTS bien sur!
| Sujet: Compte rendu Tor des Géants Mer 3 Oct - 18:57 | |
| Mon Tor à moi ! C’est grâce à Yann, que l’histoire commence… Il diffuse en boucle dans sa boutique « Endurance Shop » la vidéo d’un « allumé » nommé Arnaud participant à la 1ère édition du « Tor des Géants ». Vidéo qui fit sensation chez les Troopers ! Nous n’avons qu’une envie… faire partie des 500 inscrits de l’édition 2012. Et c’est chose faite, le 2 février nous sommes sur la liste !!! Les entrainements furent très chaotiques, suite à d’intenses douleurs sous le talon, mais l’envie reste là, ce sera donc vélo, piscine, puis randonnées en montagne. L’annonce terrifiante de la maladie de Chris nous plonge dans la tristesse. Chris et Mumu, inscrits et motivés comme nous le sommes, ne participeront pas à cette édition, ils seront contraints d’oublier ce Tor. Pas question ! Ils vivront ce Tor avec nous, dans la joie et la bonne humeur. Ils nous donneront le force de gravir chaque col, nous leur donnerons la force de combattre la maladie. Pouvoir leur ramener une pierre à chacun des cols serait une victoire dans leur combat. C’est le grand jour, le départ est imminent, les messages d’encouragements sur le portable coulent à flot… les potes sont là aussi pour une dernière petite tape dans la main… l’aventure commence. Quelle aventure ! Mon objectif, c’est de finir, étape après étape, journée après journée, peu importe si je finis dernière, ma seule envie c’est d’être parmi les finishers. Je décide de suivre Thierry avec qui je filme dès le départ. On ne se connaît pas encore, c’est la déconnade dès le 1er col. Je m’aperçois que ma poche à eau n’a pas été remuée, je décide donc de faire une roulade avant pour secouer celle-ci ! Ensuite on fait une blague à Arnaud, on l’attend discrètement, agenouillé dans la montée pour le saluer et le féliciter de sa troisième participation, tel un grand maître ! On lui baise les pieds et les mains… puis le sérieux revient. Je profite des paysages plus que fantastiques. Les Chevaux sauvages galopent dans la montagne, ils sont libres.. et là je réalise le bonheur d’être libre… je vais passer une semaine à vivre pleinement ma passion, sans contraintes, juste dans le seul but de profiter un maximum de la vie. Les soucis quotidiens disparaissent, les douleurs sont inexistantes, je ne pense à rien, je marche… je marche… je marche… Le rythme d’Arnaud me convient très bien, il est parti prudemment et me donne le tempo, tout comme Jean-Michel que je reconnais très vite, grâce aux vidéos et photos de l’édition 2011. Il a le visage épanouit et joyeux son calme, sa sagesse Népalaise me rassure. Laurence et Phil m’attendent à la Thuile, je vais bien, ils m’encouragent et je repars très vite. Mes arrêts aux 2 ravitos sont rapides, trop rapide d’après Arnaud qui me conseille de me poser un peu au suivant, c’est donc ce que je fais, je profite de l’ambiance festive pour m’alimenter. C’est seule que je reprend la route, j’enfile un pull, la nuit tombe, la fraîcheur arrive, il faut se couvrir. Après la descente interminable du Col de Crosaties j’arrive vers 23h00 à la base de vie de Valgriscenche ! Je décide de dormir 2h30. ERREUR ! car je ne ferme pas l’œil, impossible de dormir, je ne suis pas fatiguée, je perd beaucoup de temps, je cherche des prises pour recharger téléphone, Ipod, cardio, appareil photo. J’ai déjà des ampoules pleins les pieds, je me soigne puis conserve dans mon sac jaune les premières pierres précieuses pour Chris. Je repars seule dans la nuit noire. J’aime marcher dans le noir, j’ai de bonnes sensations, je suis programmée pour marcher, tel un automate, c’est du bonheur, puis c’est le soleil qui se lève, c’est fantastique ! J’aperçois une ferme, j’entends les poules qui chantent, de belles grosses poules rousses. Dans l’étable à côté je m’approche et découvre aux fenêtres d’énormes vaches noires. Je continue mon chemin, je commence à disjoncter, je me trouve face à une statue de la vierge marie, je la salue, lui demande de prier pour nous tous, et repars en lui disant « Bisous »... ça va mal je crois ! C’est du délire… mais j’aime ça ! J’attaque le Col du Loson et ses 3299 m, le plus haut et là c’est la galère, je finis avec des nausées et mon ventre gargouille. Il faudrait que je mange du salé. C’est dans un bivouac mobile posé au dessus du col que je m’arrête, les secouristes me donnent un morceau de leurs sandwichs et du coca. Je me sens mieux et prête à redescendre. Descente toujours aussi longue et interminable, on voit les lumières du village au loin, mais c’est long, très long. A la base de vie de Cogne, je décide de me reposer 30 mn, le sommeil ne viendra toujours pas. Je vais alors soigner mes pieds, je m’improvise alors infirmière !!! A 1h30 du mat, pas dormi depuis 2 jours, partie à 4h00 du mat, je retire le liquide de mes ampoules avec une seringue et injecte l’éosine dans celle-ci. Sauf que je suis nulle et surtout pas infirmière, l’aiguille s’enfonce alors dans mon talon et l’éosine est injecté dans mon pied ! L’horreur, je n’ai plus mal aux ampoules, mais dans tout le pied à présent ! La japonaise à l’œil bandée assise à mes côtés est choquée lorsqu’elle voit la seringue enfoncée dans mon pied !!! Les mains devant les yeux, elle n’ose pas regarder. Je vais alors prendre modèle sur ces japonaises qui méditent avant de reprendre la route, quelques minutes de relaxation puis je m’alimente. Je profite un instant de la sympathie des bénévoles, je fais la connaissance de Dino, qui surpris que je sois seule m’encourage et me dit vouloir faire une prière pour moi, afin que je finisse le Tor… je repars, remontée à bloc, pour le col Fenêtre. Mon pied me lance, je crois que j’ai vraiment fait une bêtise… trop tard c’est fait ! Champorcher, c’est le plus facile, il paraît. En effet, c’est beaucoup plus roulant, c’est le Rêverot’Trail ! Je me crois dans les bois de Pierrefontaine et j’allonge la foulée… Je cours, je me fais plaisir… je me perds et me retrouve à contresens… pas grave, je repars, je suis en forme. Je mange bien au refuge de Sogno et je repars… et là c’est le sommeil qui a pris le dessus. Je tombe comme une masse, je dors en montant, il faut que je m’arrête. Je trouve une grande pierre plate au soleil et je m’endors en 30 secondes pour 15 mn. La sonnerie de mon portable résonne, je repars aussitôt. Le final du col se corse mais je le passe comme tous les autres d’ailleurs. La descente est terrible, 25 km de galère, je retrouve toujours les même coureurs, le Japonais Tashiaki avec qui j’ai régulièrement parler « franglais », les 3 potes toujours ensembles avec qui j’ai bien rigolé, le mec aux cheveux longs gris qui n’arrête plus de parler… on s’encourage, on a tous la même envie, rejoindre la base de vie au plus vite. Il ne reste que 5 km, j’ai tellement mal aux pieds que je décide enfin de les faire soigner par les infirmiers au poste de secours. Ils désinfectent puis me conseillent vivement de voir le médecin à la base de vie. Arrivée à Donas, c’est l’euphorie pour moi, je me sens bien dans la ville, je ne sais pas pourquoi, la fatigue a complètement disparu, j’ai envie de faire la fête, des jeunes dansent dans un bar, le linge sèche étendu sur les balcons, les chiens aboient dans les ruelles, les enfants m’encouragent, la nuit tombe. Une coiffeuse au travail me salue, me crie « Brava, Brava » à mon passage. Et là, je ne sais pas ce qu’il se passe dans ma tête, je décide de coiffer la cliente ! La coiffeuse joue le jeux, mission accomplie !!! Je repars du salon, des bonbons plein les poches, les cloches sonnent, sonnent, sonnent dans la rue, je chante Do, Dodo, dodoonas…c’est la joie de vivre. Après cette escapade, j’ai perdu beaucoup de temps, donc pas de repos à la base de vie pour moi, je vais seulement montrer mes pieds au médecin. Il me fait les pansements, c’est pas jojo. Je repars, le regard des jeunes infirmiers en dit long sur l’état de mes pieds. Ce ne sont pas des ampoules qui stopperont ma course, je veux finir à tout prix ! Je monte sur une route macadamée, il est plus de 23h00 ou peut-être minuit, le sommeil arrive, je marche en dormant, je suis juste assez lucide pour voir les barrières de sécurité et le mur de roche de l’autre côté de la route. Je monte en Zig Zag telle une nana bourrée. Impossible de lutter contre le sommeil, je voudrais pouvoir m’allonger ici pour dormir, mais c’est la route, impossible ! Le sommeil a pris le dessus et je découvre alors qu’il n y a plus de balisage. Depuis combien de temps je marche en dormant ? je ne le sais pas, mais depuis un certain temps car je redescend longtemps en sens inverse. Au loin, j’aperçois une silhouette. Ouf je retrouve le bon chemin. C’est avec Ettore , un Milanais que je reprends la bonne route. Je suis soulagée de ne plus être seule. La discussion me permet de tenir éveillée. La nuit, dans la forêt, c’est féerique… comme par magie le décor se transforme… les arbres deviennent des personnages fantastiques. Les rochers sont transparents… lumineux, comme du cristal. Cette sensation de bien être n’est comparable à rien, c’est le plaisir des hallucinations. Toute la nuit nous marchons jusqu’au ravito qui suit. Mon compagnon de route n’étant pas pressé, c’est seule que je repars, la forme revient. A Perloz, je décide de dormir 30 minutes. Les bénévoles du ravito sont très accueillant, d’ailleurs un Valdotain m’offre gentiment l’abri dans son camion pour me reposer lorsqu’il me trouve endormie sur un banc. C’est le grand luxe ces 30 minutes de sommeil me permettent de repartir bien, ces italiens joyeux me donnent l’envie, toujours l’envie de réussir. Les paysages sont fantastiques, je profite du levé de soleil, le refuge Coda est perché tout en haut de cette montagne, je suis seule au monde, le vent souffle très fort, la roche est blanche, rose verte, toujours pailletée. C’est facile de trouver à nouveau une « pierre précieuse ». C’est au refuge Coda que je fais une pause, je m’y sens bien, l’ambiance est chaleureuse, la soupe est bonne. Ettore arrive après moi, nous repartons ensemble. Une fois de plus nous nous perdons, nous retournons sur nos pas, puis le balisage retrouvé…c’est reparti. Les jambes vont bien, la tête aussi, la descente se fait rapidement jusqu’au Lago Vagno… un grand lac, quelle splendeur ! Et là mon rêve s’envole, les bénévoles ont éteint l’ordinateur qui comptabilise les coureurs. C’est fini pour moi, l’horreur !!! Je ne comprends rien, une barrière horaire à 12h00 sur ce lieu, je ne savais pas, comme les autres coureurs d’ailleurs. Il est 12h35, retour à la case départ : Courmayeur. C’est la désolation, c’est bien réel, je vais devoir rentrer en 4X4 puis en autocar. C’est une triste fin de course après 170 km de bonheur. J’envoie, déçue, le message suivant à mes supporters : « C’est fini pour moi, je découvre à 12h00 et des brouettes qu’il y avait une barrière horaire à 12h00, j’avais pourtant sur moi le plan de course ainsi que sur les bâtons, rien de stipulé, c’est un oubli de l’organisation, c’est seulement sur internet. Je prenais le temps de filmer et photographier pour le film comme prévu. C’est comme cela que je voyais le Tor, dans la joie et la bonne humeur comme j’aime. L’aventure s’arrête pour moi et pour vous aussi, vraiment dommage. C’était si bien, je sais au fond de moi que rien ne pouvait m’arrêter sauf un arrêt du médecin, j’étais programmée dans ma tête pour le finir, la douleur physique oubliée grâce au bonheur intense procuré. Je pense à Seb, c’était notre aventure, il ne sait rien. Merci à vous tous, c’était magique. »C’est alors que Fabie m’appelle. Avec Alban ils prennent la route pour nous retrouver. Quel bonheur pour moi, je ne serai plus seule. La plus extraordinaire c’est bien Fabie, avec son fauteuil roulant et son oxygène, elle est toujours là, forte et courageuse. BRAVA FABIE !!! C’est toi la championne. J’ai fait la con, je me suis amusée, j’ai pris mon temps. Ma lenteur ne me permet pas de parcourir ces kms en jouant. Le Tor n’est pas un jeu, j’ai joué, j’ai perdu ! Je connais désormais la diificulé de cette course, j’espère décrocher un dossard pour l’édition 2013, profiter à nouveau de cette aventure et surtout franchir la ligne d’arrivée. Un grand merci à Juju et Chloé pour la photo porte bonheur sur mon sac, merci à Anthony pour la banderole spéciale Chris et Mumu, à tous mes amis pour vos messages de réconfort. Avant la course : « Cette fois, il n y a pas de doute, vous êtes complètement cinglés, les Trooper en folie. » « On vous souhaite bon courage, on vous suit vous aide moralement dans les moments difficiles, pensez à la chance que vous avez, certains ne peuvent plus courir, si besoin de réconfort par téléphone je serai dispo même de nuit A+ » « Bon courage on pense à vous, ne faites pas trop les fous, bisous » « On est là en direct le palpitant va exploser » « On pleure mais ça nous fait du bien » « On y croit trop » « Mes pensées seront pour vous, je vous porte » « Fait attention aux descentes de nuit » « Courage à vous 2, suis à fond avec la Juju, vous êtes au top, on est trop fier de vous. PS : La Juju a bien pris son bus, ne vous faite pas de soucis pour nous ! gros bisous !!! » « Bisous, sois forte, sois dingue !... Ah oui tu y es déjà !!! » « Géniale ma poule tu es incroyable ! » « Bonne chance Mamoun je pense très fort à toi, t’es la plus forte. »Pendant la course : « Allez la Sandrine, toute la PPG est derrière toi, on ne te lâche pa. On est tous avec toi, tu es super bien, on est fier de toi » « Tu es folle, t’as pas dormi ? » « Forza Bella, c’est bo ce que tu fais » « Courage vous déchirez tout tous les 2. T’inquiètes pas Maman, c’est le 3ème jour qui est le plus dur, tiens bon » « Petiote Louloue, t’es extraordinaire, c’est rien de le dire. Donne moi un peu de ta niaque. » « Je t’aime, tu me manques, je crois en nous, tu vas y arriver » « Chapeau gamine nous essayons de te transmettre la notre de patate » « Allez Sandrine, bon courage pour cette nuit. Jean Charles est 30 mn devant si jamais t’as peur il te réchauffera ! Ou l’inverse d’ailleurs. Bisous » « Vous aurez certainement raison du Tor mais ordonnez à votre esprit de préserver votre corps. A+ »Après la course : « Vous nous avez fait vibrer toute la semaine » « Le Mont d’Or est de retour aussi vivement que l’on se fasse une bouffe pour arroser votre victoire et n’oublie pas t’es la meilleure !!! » « C’est pas grave Mamoun, tu t’es bien amusée, c’était super je pense » « Tu me fais pleurer d’émotion !!! C’est trop bien de recevoir des news de ceux qui se défoncent pour de vrai !!! » « Ha Maman ! C’est dommage mais pas grave, tu auras profité au maximum et tu as vécu une belle aventure. En tous cas ne regrette rien, tu as été au top, je suis fière de toi » « On en reste pas moins impressionné par ta perf au mental ! On a vibré dans l’ombre, Bravo, bravo, bravo » « N’ai pas de regret, être au départ était déjà une victoire. Y a pas si longtemps tu pouvais plus courir et tu as fait 160 km non stop de montagne, en gros un UTMB c’est pas mal tu y as gouté, tu y retourneras. Quoi qu’il arrive tu sors grandi de cette course. » « Ne sois pas triste, ce que tu as fait est exceptionnel, prends soin de toi maintenant, bravo, bisous.» «C déjà très courageux d’y être alé, bravo la vis continue é elle vau le coup rien ne sarète au contraire vive la vie, trègrobisou » « Bravo à vous 2 faudra vraiment que tu me raconte tte l’aventure…bis ma didine »Merci aux potes sur place Marie blonde et Marie brune ! Emilie, Dom, Caroline, Aude, Babette pour vos encouragements, merci à Laurence et Phil pour votre patience avant, pendant et après la course, à Fabie et Alban pour la surprise de la semaine, aux forumers assidus de « courir 39 » pour votre suivi impressionnant. Bravo à mon Trooper pour ta 83ème place…chapeau ! Bravo à Jean Charles… la prochaine fois n’oublie pas tes baskets !!! Bravo aux finishers Jojo, Arnaud, Minou, Bruno, Thierry, Jean Michel, Raymond…et tous les autres aux champions Patrizia, Christophe, Grégoire, Oscar. Et surtout à tous ces gens exceptionnels de la Vallée d’Aoste, vous nous avez fait vibrer pendant une semaine ENTIERE ! A l’année prochaine !... Miss Trooper
Dernière édition par Miss Trooper le Jeu 4 Oct - 18:39, édité 20 fois | |
| | | jeanmiroy
Messages : 1574 Localisation : QUINGEY Club : TRAIL CLUB DU VAL DE LOUE Mes prochaines courses : Ultra des templiers Courses rêvées : UTMB, Tor des géants, les templiers, diagonale des fous, GTJ ski de fond avec les allumés des 7 monts, envolée nordique avec Eagle 4
| Sujet: Re: Compte rendu Tor des Géants Mer 3 Oct - 20:30 | |
| Bravo miss Trooper pour ce bien beau récit.
je trouve juste que tu t'es souvent égarée avec de beaux italiens (Ettoré, c'est le frère de Jean Luc????) et je trouve çà un peu louche mais bon, on dira rien au grand "frise à plat des plateaux"
J'espère que le retour sur terre se passe bien et on va se retrouver avec grand plaisir sur les terres de l'autre illuminé des 7 monts, originaire de Trooper's land....y aurait-il un climat propice aux projets déments dans le beau coin de Pierrefontaine???? | |
| | | djadjej
Messages : 108
| Sujet: Re: Compte rendu Tor des Géants Jeu 4 Oct - 5:37 | |
| Tres beau recit . Par contre jean mi il est peruvien pas nepalais et en plus pas Toujours tres sage mdr | |
| | | arsim25
Messages : 41 Localisation : Besançon Club : Bucalpin Mes prochaines courses : ??? Courses rêvées : GTA
| Sujet: Re: Compte rendu Tor des Géants Jeu 4 Oct - 8:19 | |
| Excellent texte miss. Belle leçon de savoir vivre. Pas de regret, pas de reproche..tu as tiré le meilleur parti de ce que tu as fait. Tu écriras la deuxième partie la prochaine fois... Arnaud. | |
| | | FRANCKY
Messages : 1225 Localisation : Ferrières les bois Club : TEAM INTERSPORT BESANCON Mes prochaines courses : quingey,ultra montée du salève, Trail des forts, traversée Chamonix Briançon, utmb, , uttj , échappée belle .... Courses rêvées : templiers diagonale des fous
| Sujet: Re: Compte rendu Tor des Géants Jeu 4 Oct - 11:10 | |
| un jour, la famille Trooper publiera un bouquin : on l'achètera tous!!!! | |
| | | Stephanie
Messages : 34 Localisation : gredisans Club : Trail club val de loue Mes prochaines courses : trail du lison Courses rêvées : ccc
| Sujet: Re: Compte rendu Tor des Géants Mar 9 Oct - 13:22 | |
| Quel beau récit plein d'émotions. Je suis du même avis que Francky, il faut exploiter vos talents de narrateurs! | |
| | | ettore
Messages : 2 Localisation : milano Courses rêvées : TOR!
| Sujet: Re: Compte rendu Tor des Géants Jeu 30 Mai - 21:20 | |
| - Miss Trooper a écrit:
- Mon Tor à moi !
C’est grâce à Yann, que l’histoire commence… Il diffuse en boucle dans sa boutique « Endurance Shop » la vidéo d’un « allumé » nommé Arnaud participant à la 1ère édition du « Tor des Géants ». Vidéo qui fit sensation chez les Troopers ! Nous n’avons qu’une envie… faire partie des 500 inscrits de l’édition 2012. Et c’est chose faite, le 2 février nous sommes sur la liste !!! Les entrainements furent très chaotiques, suite à d’intenses douleurs sous le talon, mais l’envie reste là, ce sera donc vélo, piscine, puis randonnées en montagne.
L’annonce terrifiante de la maladie de Chris nous plonge dans la tristesse. Chris et Mumu, inscrits et motivés comme nous le sommes, ne participeront pas à cette édition, ils seront contraints d’oublier ce Tor. Pas question ! Ils vivront ce Tor avec nous, dans la joie et la bonne humeur. Ils nous donneront le force de gravir chaque col, nous leur donnerons la force de combattre la maladie. Pouvoir leur ramener une pierre à chacun des cols serait une victoire dans leur combat.
C’est le grand jour, le départ est imminent, les messages d’encouragements sur le portable coulent à flot… les potes sont là aussi pour une dernière petite tape dans la main… l’aventure commence. Quelle aventure ! Mon objectif, c’est de finir, étape après étape, journée après journée, peu importe si je finis dernière, ma seule envie c’est d’être parmi les finishers.
Je décide de suivre Thierry avec qui je filme dès le départ. On ne se connaît pas encore, c’est la déconnade dès le 1er col. Je m’aperçois que ma poche à eau n’a pas été remuée, je décide donc de faire une roulade avant pour secouer celle-ci ! Ensuite on fait une blague à Arnaud, on l’attend discrètement, agenouillé dans la montée pour le saluer et le féliciter de sa troisième participation, tel un grand maître ! On lui baise les pieds et les mains… puis le sérieux revient. Je profite des paysages plus que fantastiques. Les Chevaux sauvages galopent dans la montagne, ils sont libres.. et là je réalise le bonheur d’être libre… je vais passer une semaine à vivre pleinement ma passion, sans contraintes, juste dans le seul but de profiter un maximum de la vie. Les soucis quotidiens disparaissent, les douleurs sont inexistantes, je ne pense à rien, je marche… je marche… je marche… Le rythme d’Arnaud me convient très bien, il est parti prudemment et me donne le tempo, tout comme Jean-Michel que je reconnais très vite, grâce aux vidéos et photos de l’édition 2011. Il a le visage épanouit et joyeux son calme, sa sagesse Népalaise me rassure. Laurence et Phil m’attendent à la Thuile, je vais bien, ils m’encouragent et je repars très vite.
Mes arrêts aux 2 ravitos sont rapides, trop rapide d’après Arnaud qui me conseille de me poser un peu au suivant, c’est donc ce que je fais, je profite de l’ambiance festive pour m’alimenter. C’est seule que je reprend la route, j’enfile un pull, la nuit tombe, la fraîcheur arrive, il faut se couvrir. Après la descente interminable du Col de Crosaties j’arrive vers 23h00 à la base de vie de Valgriscenche ! Je décide de dormir 2h30. ERREUR ! car je ne ferme pas l’œil, impossible de dormir, je ne suis pas fatiguée, je perd beaucoup de temps, je cherche des prises pour recharger téléphone, Ipod, cardio, appareil photo. J’ai déjà des ampoules pleins les pieds, je me soigne puis conserve dans mon sac jaune les premières pierres précieuses pour Chris.
Je repars seule dans la nuit noire. J’aime marcher dans le noir, j’ai de bonnes sensations, je suis programmée pour marcher, tel un automate, c’est du bonheur, puis c’est le soleil qui se lève, c’est fantastique ! J’aperçois une ferme, j’entends les poules qui chantent, de belles grosses poules rousses. Dans l’étable à côté je m’approche et découvre aux fenêtres d’énormes vaches noires. Je continue mon chemin, je commence à disjoncter, je me trouve face à une statue de la vierge marie, je la salue, lui demande de prier pour nous tous, et repars en lui disant « Bisous »... ça va mal je crois ! C’est du délire… mais j’aime ça !
J’attaque le Col du Loson et ses 3299 m, le plus haut et là c’est la galère, je finis avec des nausées et mon ventre gargouille. Il faudrait que je mange du salé. C’est dans un bivouac mobile posé au dessus du col que je m’arrête, les secouristes me donnent un morceau de leurs sandwichs et du coca. Je me sens mieux et prête à redescendre. Descente toujours aussi longue et interminable, on voit les lumières du village au loin, mais c’est long, très long.
A la base de vie de Cogne, je décide de me reposer 30 mn, le sommeil ne viendra toujours pas. Je vais alors soigner mes pieds, je m’improvise alors infirmière !!! A 1h30 du mat, pas dormi depuis 2 jours, partie à 4h00 du mat, je retire le liquide de mes ampoules avec une seringue et injecte l’éosine dans celle-ci. Sauf que je suis nulle et surtout pas infirmière, l’aiguille s’enfonce alors dans mon talon et l’éosine est injecté dans mon pied ! L’horreur, je n’ai plus mal aux ampoules, mais dans tout le pied à présent ! La japonaise à l’œil bandée assise à mes côtés est choquée lorsqu’elle voit la seringue enfoncée dans mon pied !!! Les mains devant les yeux, elle n’ose pas regarder. Je vais alors prendre modèle sur ces japonaises qui méditent avant de reprendre la route, quelques minutes de relaxation puis je m’alimente. Je profite un instant de la sympathie des bénévoles, je fais la connaissance de Dino, qui surpris que je sois seule m’encourage et me dit vouloir faire une prière pour moi, afin que je finisse le Tor… je repars, remontée à bloc, pour le col Fenêtre. Mon pied me lance, je crois que j’ai vraiment fait une bêtise… trop tard c’est fait !
Champorcher, c’est le plus facile, il paraît. En effet, c’est beaucoup plus roulant, c’est le Rêverot’Trail ! Je me crois dans les bois de Pierrefontaine et j’allonge la foulée… Je cours, je me fais plaisir… je me perds et me retrouve à contresens… pas grave, je repars, je suis en forme. Je mange bien au refuge de Sogno et je repars… et là c’est le sommeil qui a pris le dessus. Je tombe comme une masse, je dors en montant, il faut que je m’arrête. Je trouve une grande pierre plate au soleil et je m’endors en 30 secondes pour 15 mn. La sonnerie de mon portable résonne, je repars aussitôt. Le final du col se corse mais je le passe comme tous les autres d’ailleurs. La descente est terrible, 25 km de galère, je retrouve toujours les même coureurs, le Japonais Tashiaki avec qui j’ai régulièrement parler « franglais », les 3 potes toujours ensembles avec qui j’ai bien rigolé, le mec aux cheveux longs gris qui n’arrête plus de parler… on s’encourage, on a tous la même envie, rejoindre la base de vie au plus vite. Il ne reste que 5 km, j’ai tellement mal aux pieds que je décide enfin de les faire soigner par les infirmiers au poste de secours. Ils désinfectent puis me conseillent vivement de voir le médecin à la base de vie.
Arrivée à Donas, c’est l’euphorie pour moi, je me sens bien dans la ville, je ne sais pas pourquoi, la fatigue a complètement disparu, j’ai envie de faire la fête, des jeunes dansent dans un bar, le linge sèche étendu sur les balcons, les chiens aboient dans les ruelles, les enfants m’encouragent, la nuit tombe. Une coiffeuse au travail me salue, me crie « Brava, Brava » à mon passage. Et là, je ne sais pas ce qu’il se passe dans ma tête, je décide de coiffer la cliente ! La coiffeuse joue le jeux, mission accomplie !!! Je repars du salon, des bonbons plein les poches, les cloches sonnent, sonnent, sonnent dans la rue, je chante Do, Dodo, dodoonas…c’est la joie de vivre.
Après cette escapade, j’ai perdu beaucoup de temps, donc pas de repos à la base de vie pour moi, je vais seulement montrer mes pieds au médecin. Il me fait les pansements, c’est pas jojo. Je repars, le regard des jeunes infirmiers en dit long sur l’état de mes pieds. Ce ne sont pas des ampoules qui stopperont ma course, je veux finir à tout prix !
Je monte sur une route macadamée, il est plus de 23h00 ou peut-être minuit, le sommeil arrive, je marche en dormant, je suis juste assez lucide pour voir les barrières de sécurité et le mur de roche de l’autre côté de la route. Je monte en Zig Zag telle une nana bourrée. Impossible de lutter contre le sommeil, je voudrais pouvoir m’allonger ici pour dormir, mais c’est la route, impossible ! Le sommeil a pris le dessus et je découvre alors qu’il n y a plus de balisage. Depuis combien de temps je marche en dormant ? je ne le sais pas, mais depuis un certain temps car je redescend longtemps en sens inverse. Au loin, j’aperçois une silhouette. Ouf je retrouve le bon chemin. C’est avec Ettore , un Milanais que je reprends la bonne route. Je suis soulagée de ne plus être seule. La discussion me permet de tenir éveillée.
La nuit, dans la forêt, c’est féerique… comme par magie le décor se transforme… les arbres deviennent des personnages fantastiques. Les rochers sont transparents… lumineux, comme du cristal. Cette sensation de bien être n’est comparable à rien, c’est le plaisir des hallucinations.
Toute la nuit nous marchons jusqu’au ravito qui suit. Mon compagnon de route n’étant pas pressé, c’est seule que je repars, la forme revient. A Perloz, je décide de dormir 30 minutes. Les bénévoles du ravito sont très accueillant, d’ailleurs un Valdotain m’offre gentiment l’abri dans son camion pour me reposer lorsqu’il me trouve endormie sur un banc. C’est le grand luxe ces 30 minutes de sommeil me permettent de repartir bien, ces italiens joyeux me donnent l’envie, toujours l’envie de réussir.
Les paysages sont fantastiques, je profite du levé de soleil, le refuge Coda est perché tout en haut de cette montagne, je suis seule au monde, le vent souffle très fort, la roche est blanche, rose verte, toujours pailletée. C’est facile de trouver à nouveau une « pierre précieuse ». C’est au refuge Coda que je fais une pause, je m’y sens bien, l’ambiance est chaleureuse, la soupe est bonne. Ettore arrive après moi, nous repartons ensemble. Une fois de plus nous nous perdons, nous retournons sur nos pas, puis le balisage retrouvé…c’est reparti. Les jambes vont bien, la tête aussi, la descente se fait rapidement jusqu’au Lago Vagno… un grand lac, quelle splendeur !
Et là mon rêve s’envole, les bénévoles ont éteint l’ordinateur qui comptabilise les coureurs. C’est fini pour moi, l’horreur !!! Je ne comprends rien, une barrière horaire à 12h00 sur ce lieu, je ne savais pas, comme les autres coureurs d’ailleurs. Il est 12h35, retour à la case départ : Courmayeur. C’est la désolation, c’est bien réel, je vais devoir rentrer en 4X4 puis en autocar. C’est une triste fin de course après 170 km de bonheur. J’envoie, déçue, le message suivant à mes supporters :
« C’est fini pour moi, je découvre à 12h00 et des brouettes qu’il y avait une barrière horaire à 12h00, j’avais pourtant sur moi le plan de course ainsi que sur les bâtons, rien de stipulé, c’est un oubli de l’organisation, c’est seulement sur internet. Je prenais le temps de filmer et photographier pour le film comme prévu. C’est comme cela que je voyais le Tor, dans la joie et la bonne humeur comme j’aime. L’aventure s’arrête pour moi et pour vous aussi, vraiment dommage. C’était si bien, je sais au fond de moi que rien ne pouvait m’arrêter sauf un arrêt du médecin, j’étais programmée dans ma tête pour le finir, la douleur physique oubliée grâce au bonheur intense procuré. Je pense à Seb, c’était notre aventure, il ne sait rien. Merci à vous tous, c’était magique. »
C’est alors que Fabie m’appelle. Avec Alban ils prennent la route pour nous retrouver. Quel bonheur pour moi, je ne serai plus seule. La plus extraordinaire c’est bien Fabie, avec son fauteuil roulant et son oxygène, elle est toujours là, forte et courageuse. BRAVA FABIE !!! C’est toi la championne.
J’ai fait la con, je me suis amusée, j’ai pris mon temps. Ma lenteur ne me permet pas de parcourir ces kms en jouant. Le Tor n’est pas un jeu, j’ai joué, j’ai perdu ! Je connais désormais la diificulé de cette course, j’espère décrocher un dossard pour l’édition 2013, profiter à nouveau de cette aventure et surtout franchir la ligne d’arrivée.
Un grand merci à Juju et Chloé pour la photo porte bonheur sur mon sac, merci à Anthony pour la banderole spéciale Chris et Mumu, à tous mes amis pour vos messages de réconfort.
Avant la course : « Cette fois, il n y a pas de doute, vous êtes complètement cinglés, les Trooper en folie. » « On vous souhaite bon courage, on vous suit vous aide moralement dans les moments difficiles, pensez à la chance que vous avez, certains ne peuvent plus courir, si besoin de réconfort par téléphone je serai dispo même de nuit A+ » « Bon courage on pense à vous, ne faites pas trop les fous, bisous » « On est là en direct le palpitant va exploser » « On pleure mais ça nous fait du bien » « On y croit trop » « Mes pensées seront pour vous, je vous porte » « Fait attention aux descentes de nuit » « Courage à vous 2, suis à fond avec la Juju, vous êtes au top, on est trop fier de vous. PS : La Juju a bien pris son bus, ne vous faite pas de soucis pour nous ! gros bisous !!! » « Bisous, sois forte, sois dingue !... Ah oui tu y es déjà !!! » « Géniale ma poule tu es incroyable ! » « Bonne chance Mamoun je pense très fort à toi, t’es la plus forte. »
Pendant la course : « Allez la Sandrine, toute la PPG est derrière toi, on ne te lâche pa. On est tous avec toi, tu es super bien, on est fier de toi » « Tu es folle, t’as pas dormi ? » « Forza Bella, c’est bo ce que tu fais » « Courage vous déchirez tout tous les 2. T’inquiètes pas Maman, c’est le 3ème jour qui est le plus dur, tiens bon » « Petiote Louloue, t’es extraordinaire, c’est rien de le dire. Donne moi un peu de ta niaque. » « Je t’aime, tu me manques, je crois en nous, tu vas y arriver » « Chapeau gamine nous essayons de te transmettre la notre de patate » « Allez Sandrine, bon courage pour cette nuit. Jean Charles est 30 mn devant si jamais t’as peur il te réchauffera ! Ou l’inverse d’ailleurs. Bisous » « Vous aurez certainement raison du Tor mais ordonnez à votre esprit de préserver votre corps. A+ »
Après la course : « Vous nous avez fait vibrer toute la semaine » « Le Mont d’Or est de retour aussi vivement que l’on se fasse une bouffe pour arroser votre victoire et n’oublie pas t’es la meilleure !!! » « C’est pas grave Mamoun, tu t’es bien amusée, c’était super je pense » « Tu me fais pleurer d’émotion !!! C’est trop bien de recevoir des news de ceux qui se défoncent pour de vrai !!! » « Ha Maman ! C’est dommage mais pas grave, tu auras profité au maximum et tu as vécu une belle aventure. En tous cas ne regrette rien, tu as été au top, je suis fière de toi » « On en reste pas moins impressionné par ta perf au mental ! On a vibré dans l’ombre, Bravo, bravo, bravo » « N’ai pas de regret, être au départ était déjà une victoire. Y a pas si longtemps tu pouvais plus courir et tu as fait 160 km non stop de montagne, en gros un UTMB c’est pas mal tu y as gouté, tu y retourneras. Quoi qu’il arrive tu sors grandi de cette course. » « Ne sois pas triste, ce que tu as fait est exceptionnel, prends soin de toi maintenant, bravo, bisous.» «C déjà très courageux d’y être alé, bravo la vis continue é elle vau le coup rien ne sarète au contraire vive la vie, trègrobisou » « Bravo à vous 2 faudra vraiment que tu me raconte tte l’aventure…bis ma didine »
Merci aux potes sur place Marie blonde et Marie brune ! Emilie, Dom, Caroline, Aude, Babette pour vos encouragements, merci à Laurence et Phil pour votre patience avant, pendant et après la course, à Fabie et Alban pour la surprise de la semaine, aux forumers assidus de « courir 39 » pour votre suivi impressionnant. Bravo à mon Trooper pour ta 83ème place…chapeau ! Bravo à Jean Charles… la prochaine fois n’oublie pas tes baskets !!! Bravo aux finishers Jojo, Arnaud, Minou, Bruno, Thierry, Jean Michel, Raymond…et tous les autres aux champions Patrizia, Christophe, Grégoire, Oscar.
Et surtout à tous ces gens exceptionnels de la Vallée d’Aoste, vous nous avez fait vibrer pendant une semaine ENTIERE !
A l’année prochaine !...
Miss Trooper
Simpaticissima e folle Sandrine!!! Grazie per le tue parole e grazie per la strada fatta insieme la notte delle allucinazioni. L'ultima notte, ahimè:-( Quest'anno arriveremo a Courmayeur!!! (scusa per l'italiano, ma tu sai che il mio francese è orribile ) | |
| | | The Trooper
Messages : 896 Localisation : Pierrefontaine les Varans Club : Endurance Shop Besançon Mes prochaines courses : L'échappée belle, le trail des Sangliers, les Templiers, Le Trail du Lison... et le Tor des Géants en 2014 ? Courses rêvées : Tor de Géants
| Sujet: Re: Compte rendu Tor des Géants Ven 31 Mai - 3:33 | |
| Petite traduction:
Sympathique et folle Sandrine!!! Merci pour vos aimables paroles et je vous remercie pour la façon dont nous avons partagé une nuit des hallucinations. La dernière nuit, hélas!: -(, cet année nous arriverons à Courmayeur!!! (excuse pour l'Italien, mais tu sais que mon Français est horrible)
Encore un fan... trop la classe la Miss !!! | |
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| Sujet: Re: Compte rendu Tor des Géants | |
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