Plusieurs formats d’épreuves entrent dans le cadre du « skyrunning ». On y trouve d’abord le « skymarathon », appellation réservée à des épreuves dont la distance est comprise entre 30 et 42 km, et qui affichent un dénivelé positif d’au moins 2000 m. Le terrain doit aussi répondre à un cahier des charges précis : Le tracé doit comprendre moins de 15% d’asphalte, se courir sur des prairies, des sentiers, des moraines, des pierriers ou de la neige. Enfin, idéalement, on doit tutoyer les 4000 m d’altitude (condition parfois revue à la baisse).
S’y rangent ensuite les épreuves de « skyrace ». Elles se disputent entre 2000 et 4000 m d’altitude. Elles se disputent sur des distances de 20 à 30 km. Dans les pays où les altitudes sont inférieures, il est admis qu’une épreuve comprenant au moins 1300 m de dénivelé positif mérite l’appellation. Cette « entorse » permet le développement de telles épreuves dans un plus grand nombre de régions du globe.