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 | | Sujet: Le Creux de l'Enfer - Mignovillard - 01/05/2011 Dim 1 Mai - 17:45 | |
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| | Sujet: Re: Le Creux de l'Enfer - Mignovillard - 01/05/2011 Lun 2 Mai - 17:08 | |
| El Madi sur un train d’enfer
El Yazid El Madi a très rapidement creusé un écart conséquent. Au troisième kilomètre, il avait déjà relégué Choulet et Robin à 15 secondes / Photo Jean-Philippe Cavaillez
Six jours après sa victoire à Pont-de-Poitte au Cross du Beauregard, Marina Dole a récidivé hier à Mignovillard / Photo Jean-Philippe Cavaillez
Cent-vingt-deux coureurs avaient dit oui à la course des As. Beaucoup d’entre eux étaient là pour préparer le Poupet / Photo Jean-Philippe Cavaillez
Et de six victoires consécutives pour le Marocain à Mignovillard, le record en prime (37’32’’)
Pas de petit creux hier à Mignovillard mais un gros appétit, celui d’El Yazid El Madi. La flèche marocaine, qui avait remporté les cinq dernières éditions, a remis le couvert, avec la manière, sur le parcours de 11,3 km vallonné et varié (chemin blanc, goudron) de ce rendez-vous traditionnel du 1 er mai.
Parti dès les premiers hectomètres, l’Oyonnaxien, affûté comme jamais et intense de bout en bout, a fait cavalier seul pour finalement battre son propre record. « Je le voulais ce record. Mais je voulais un record qui soit imbattable. On ne sait pas de quoi l’avenir sera fait. Si je serai là l’an prochain, si je serai aussi bien… Alors je suis content, mais ce record n’est pas imbattable », affirmait à l’arrivée le membre du team RS Plastique, récent vainqueur (17 avril) du trail Gravona en Corse.
Après à peine trois kilomètres, à Froidefontaine, le Marocain avait posé son empreinte sur la course et distancé ses principaux adversaires. Stéphane Choulet et Philippe Robin pointaient à 15 secondes, Georges Ribeiro à 30, et le local de l’étape, Jean-Paul Bourgeois, à plus d’une minute. Le récital se poursuivait ensuite, forçant l’admiration de ses pairs.
« Il est parti quand il a voulu », lâchait d’abord le Bressan Philippe Robin, à qui il a manqué, en bon marathonien, un peu de puissance en montée pour prendre à Stéphane Choulet la deuxième place. « Juste un chouïa », assurait-il. Le Champagnolais, vainqueur à Pont-de-Poitte six jours plus, saluait également l’épatante démonstration de son meilleur ennemi. « Il est fort, il est affûté. Je ne comptais même pas le suivre », termine celui qui, comme beaucoup, avait la montée du Poupet (12 juin) dans un coin de sa tête en venant à Mignovillard. Le Bressan Georges Ribero, beau 4 e, était en revanche de la partie « pour la course, son côté familial ». « Dans le Jura, on sait ce qu’est la valeur de l’effort », poursuit l’expérimenté coureur, dont l’objectif, presque obsessionnel, est de battre cette année le record de France Vétéran 2 du 10 km.
Chez les dames, Marina Dole a réalisé la semaine parfaite. Gagnante à Pont-de-Poitte lundi, l’Arboisienne a rempilé hier, malgré une adversaire de choix, la triathlète Marlène Grosperrin, qu’elle a dépassé au 8 e kilomètre. « J’ai vraiment bien géré mes sensations. Mon ressenti, c’est ce qui importe et là, c’était parfait. »
En pleine préparation de la saison de triathlon (Belfort, Chalain…), Marlène Grosperrin pensait elle avoir « un peu payé sa (ma) semaine de stage vélo ». Mais elle gardait un sourire intact : « Avec Marina, il y a une belle émulation ». Et la triathlète a battu son record à Mignovillard de près de deux minutes. Remarquable.
(source : Le Progrès / Jean-Philippe Cavaillez) | |
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