trail des Cabornis

Hier on a fait le trail des cabornis avec mes potes Fred et bébert. Ne me cherchez pas dans les classements et ne vous inquiétez pas d'une éventuelle blessure....l'organisation a oublié de me classer. En chier pendant 5h20 et ne pas être classé, çà fout un peu les boules mais c'est pas trop grave....

Par contre, ce que je trouve plus embêtant c'est le prix d'inscription exhorbitant par rapport à la prestation proposée. Le trail des cabornis n'a rien d'extraordinaire qui justifie un prix d'inscription à 40 € (soit 1 € par km!!!!).

2 malheureux ravitaillements sur une course de 40 km et 2200m de dénivelé, pas de douche à l'arrivée (sans que l'on soit au courant), pas d'animation musicale....

Sans faire preuve de prétention, on arrive à Quingey à une prestation d'une autre qualité avec une inscription à 20 € (et la plupart des autres trails régionaux proposent également de très belles prestations à des prix tout à fait abordables)

il semble que le trail des cabornis soit géré par des professionnels de l'organisation mais il ne faut pas aller trop loin dans les tarifs pratiqués (sauf si cela se justifie comme pour les courses de haute montagne par exemple)

Je ne vais pas aller plus loin dans mes propos car je connais trop bien la difficulté d'organiser des épreuves sportives....et la critique est toujours facile

Messieurs les organisateurs du trail des cabornis, prenez en compte ces quelques remarques qui vont dans le sens d'améliorer votre prestation et qui sont des remarques que j'ai entendues à de multiples reprises hier sur vos beaux sentiers de Monts d'or

Jean-Mi

Tout en mesure, notre Jean Mi !

Un petit texte lu dans le blog de Michel Delore :

LES COURSES QUI VONT DURER

Près de 6000 compétitions pédestres hors stade existent en France ainsi que dans les parties francophones de Belgique et de Suisse. Leur nombre ne cesse de croître. Mais toutes ne survivront pas face à l'incroyable concurrence qui se développe :

16 marathons français en octobre, 9 courses en 28 heures autour de Lyon les 19 et 20 novembre, à titre d'exemple !

Toutes ne survivront pas :

- A cause du manque de convivialité de certaines où l'on ignore jusqu'aux classements en catégories d'âge (alors qu'ils existent dans les championnats de France sur toutes les distances), où les droits d'inscription sont chers en échange de prestations un peu faibles, où le vedettariat de quelques coureurs étrangers écrase la masse des pratiquant(e)s.

- A cause de la défection de certains partenaires, crise oblige. Des municipalités révisent à la baisse leurs subventions (voire les suppriment) et les grands "sponsors" tendent à investir sur les grosses épreuves où les retombées publicitaires leur paraissent plus élevées. Les partenaires régionaux (magasins de sports, par exemple) veulent aussi s'y retrouver. On risque d'assister à la fin des "petits cadeaux" remis dès l'inscription (l'équité sportive voudrait qu'on les remette après la course seulement à ceux et celles qui ont franchi la ligne d'arrivée !). J'ai connu l'époque où je finissais des 100 km avec un chrono de niveau national en repartant sans même une coupe ou une médaille. Il est triste de constater que certains jugent de la valeur d'une épreuve en fonction de la qualité du t-shirt offert (avant la course).

- A cause des tracasseries administratives grandissantes : cela explique (en partie) la tentation de certains organisateurs à s'orienter vers des courses nature se déroulant sur chemins et sentiers ù les problèmes de circulation automobile n'existent plus. Un problème identique existe en cyclisme où certains organisateurs délaissent la route pour le VTT.