Trail des Aiguilles Rouges - Chamonix - 26/09/2010

Vu sur le site de l'épreuve : http://www.aiguillesrouges.fr/


Résultats : ICI

The Trooper est finisher !
Pas de nouvelle de Djadjej...
Qui d'autre le faisait ?

La dream team du rêverot'trail, Alain, Landry, Trooper et Cyril sont arrivés à bon port !!
Bravo à eux ...

Quelques autres membres du forum y étaient:

- Bouch' termine avec le trooper (c'est l'autre responsable du rêverot trail)

- Akiko (du trail club du val de loue) termine à une hallucinante 32ème place: chapeau à lui!!!!

A part çà, pas de trace effectivement de Djadje en espérant qu'il n'aura pas connu de grosse galère.

Tenez nous au courant...

Salut à tous !

Il est 6:40 et il faut partir au boulot, ce qui aujourd'hui va se révéler bien délicat... je suis mort !

Aiguilles Rouges 2010 (version Trooper)

4h30, température 1°C, Sandrine (mon épouse) Landry, Alain, Cyril et votre serviteur accompagné de Jérémy et de Benoît sommes dans les startings blocks de ce qui va devenir l'une des plus dantesque course à laquelle nous ayons participé.

Je pars prudement (ce sui est plus que rare chez moi) avec Landry et Alain à mes côtés, après 2km500 d'un faux plat descendant relativement agréable pour débuter, nous entamons la montée jusqu'à Merlet, tout est bizarement calme, pas un bruit, 700 coureurs et c'est un long pélérinage de petites lucioles qui serpente dans les bois dans le calme et le brouillard sans un mot. Tous nous avons prévu de beaucoup nous couvrir afin d'affronter des conditions difficiles après le briefing de la veille, on nous a prédit des températures de 1 à - 5 °C, de la pluie, de la neige mais pas de vent ! Cool, je hais la pluie !

Après un montée agréable (super sensation) , nous entamons (trop rapidement me dira Landry plus tard) une partie descendante jusqu'à Samoteux puis Grosses Pierres, notre groupe de 3 s'entend à merveille, mes potes me chambre car ouvrant les hostilité dans le noir je ne cesse de me retourner et de crier leur prénom pour être sur de ne pas les perdre.

Nous entamons un gros morceau, l'Aiguillette des Ouches et environ 900m de dénivelé, notre groupe vaa bon train, nous sommes dans un rythme soutenu, ça double, ça double mais sans se faire mal, tout dans le plaisir et avec la beauté d'une aube qui se lève nous arrivons au sommet, la neige a remplacé la bruine et c'est dans un paysage blanc galcial que nous entamons la descente jusqu'à Plan Lachat, j'adore les descentes et j'aime y mettre du rythme...mes collègues me suivent facilement.

Nous entamons la 3ème montée celle de Planpraz, vivement le sommet car s'y trouve le 1er ravito solide (25ème km) et ça fait un moment que j'espère une bonne soupe chaude ou un verre de thé brûlant.. banco nous arrivons les trois groupés au sommet, Landry souhaite faire une bonne pause car il n'est pas au mieux, il a mal au ventre et nous semble un peu blanc. Nous nous arrêton une bonne dizaine de minutes, j'ai super froid et je supplie mes 2 zbires de s'magner l'popotain car je n'en peux plus du froid. Je me demande d'ailleurs comment font ses bénévoles pour tenir la-haut si-lontemps, ils ont le sourire et ça me booste pour la suite, chapeau Mesdames messieurs pour votre gentilesse et votre dévouement.

Nous repartons, mais Landry qui n'est pas bien, nous demande de ne plus l'attendre, à son grand regret et au notre, il a un gros problème gastrique et ça lui coupe les jambes.. nous partons Alain et moi dans le silence sur plusieurs km le coeur serré de laisser un pote dans le désarois, mais il fait sa course et au fond de moi je sais que sa force de caractère le meneré au bout.

Je fais une petite pause dans mon récit car je pars bosser.. la suite, si vous le vouler, au prochain épisode....

Trooper

Allez Trooper, on attend la suite avec impatience. En attendant, félicitations pour être allé au bout de l'aventure

Amitiés,

Jean-Mi

Bonsoir,

Suite de notre périple chamoniard...

Aiguilles Rouges 2010 (version Trooper)


Rappel

4h30, température 1°C, Sandrine (mon épouse) Landry, Alain, Cyril et votre serviteur accompagné de Jérémy et de Benoît sommes dans les startings blocks de ce qui va devenir l'une des plus dantesque course à laquelle nous ayons participé.

Je pars prudement (ce sui est plus que rare chez moi) avec Landry et Alain à mes côtés, après 2km500 d'un faux plat descendant relativement agréable pour débuter, nous entamons la montée jusqu'à Merlet, tout est bizarement calme, pas un bruit, 700 coureurs et c'est un long pélérinage de petites lucioles qui serpente dans les bois dans le calme et le brouillard sans un mot. Tous nous avons prévu de beaucoup nous couvrir afin d'affronter des conditions difficiles après le briefing de la veille, on nous a prédit des températures de 1 à - 5 °C, de la pluie, de la neige mais pas de vent ! Cool, je hais la pluie !

Après un montée agréable (super sensation), nous entamons (trop rapidement me dira Landry plus tard) une partie descendante jusqu'à Samoteux puis Grosses Pierres, notre groupe de 3 s'entend à merveille, mes potes me chambre car ouvrant les hostilité dans le noir je ne cesse de me retourner et de crier leur prénom pour être sur de ne pas les perdre.

Nous entamons un gros morceau, l'Aiguillette des Ouches et environ 900m de dénivelé, notre groupe vaa bon train, nous sommes dans un rythme soutenu, ça double, ça double mais sans se faire mal, tout dans le plaisir et avec la beauté d'une aube qui se lève nous arrivons au sommet, la neige a remplacé la bruine et c'est dans un paysage blanc galcial que nous entamons la descente jusqu'à Plan Lachat, j'adore les descentes et j'aime y mettre du rythme...mes collègues me suivent facilement.

Nous entamons la 3ème montée celle de Planpraz, vivement le sommet car s'y trouve le 1er ravito solide (25ème km) et ça fait un moment que j'espère une bonne soupe chaude ou un verre de thé brûlant.. banco nous arrivons les trois groupés au sommet, Landry souhaite faire une bonne pause car il n'est pas au mieux, il a mal au ventre et nous semble un peu blanc. Nous nous arrêton une bonne dizaine de minutes, j'ai super froid et je supplie mes 2 zbires de s'magner l'popotain car je n'en peux plus du froid. Je me demande d'ailleurs comment font ses bénévoles pour tenir la-haut si-lontemps, ils ont le sourire et ça me booste pour la suite, chapeau Mesdames messieurs pour votre gentilesse et votre dévouement.

Nous repartons, mais Landry qui n'est pas bien, nous demande de ne plus l'attendre, à son grand regret et au notre, il a un gros problème gastrique et ça lui coupe les jambes.. nous partons Alain et moi dans le silence sur plusieurs km le coeur serré de laisser un pote dans le désarois, mais il fait sa course et au fond de moi je sais que sa force de caractère le meneré au bout.[/i]

Nous attaquons la Flégère, quelques très timides éclaicies nous laissent percevoir les splendeurs alpesques. C'est magnifique ! J'en ai rêvé, j'y suis et je terminerai même si je dois quelque peu souffrir... de plaisir. Cette montée je la laisse volontier aux bons soins d'Alain qui ,avec sa forme olympique sa taille de guêpe et ses mollets d'acier, nous isse au sommet avec une facilité déconcertante. Il dégage toujours une impression d'aisance et de force... une vrai bête ce mec là, il est plaisant à voir dans l'effort et pour ceux qui ne le connaîsse pas encore.. venez lui serrer une paluche, vous ne le regretterai jamais... Landry et lui c'est l'esprit trail.. tout simplement, sans fioritures.

Mais dès lors que nous basculons dans la très longue descente qui nous mènera à Argentières survint alors le moment où je passe dans le côté obscure de la force. Un mal de ventre surgit et me scie litéralement les pattes, je penne à suivre Alain qui se délecte d'une belle descente technique à souhait, je me dis que peut-être pour moi c'est le début de la fin. Je ne puis m'y résoudre, je décide de calmer le jeu, de garder un p'tit rythme de croisière pépère et je m'alimente principalement de "Mule Barre" (merci Yann), de pâtes de fruits et je bois de l'eau, du coca, de l'eau, du coca... J'apperçois toujours Alain 200 m devant moi, les gens derrière moi ne me double pas, je me dis alors que je ne suis peut-être pas encore au fond du trou et qu'il faut que je m'arme de patience. Nous arrivons sous le soleil à Argentières. Au ravitaillement, je retrouve Alain, nous nous ravitaillons copieusement. J'axe mes choix uniquement sur la base du plaisir, des oranges, des bananes, du coca encore (je crois que je n'en ai jamais autant bu lors d'une course, mais qu'est ce que ça m'a aidé), de la saucisse, du fromage, du pain... si je meurs autant que se soit le ventre plein..

Je dis à Alain de ne plus m'attendre, il me dit ne pas se sentir au mieux et qu'il souhaite poursuivre l'aventure à 2, moi ça m'arrange et me fais un bien fou au moral. Je le suis, religieusement, dans toute la montée qui nous mènera jusqu'aux "Aiguilletes des Posettes" soit un dénivelé de 1000m. Parfois je me force pour ne pas m'arrêter, j'y arriverai... j'y arriverai... nous y arrivons après 2 heures difficiles où la notion de plaisir c'est quelque peu échappé.. nous sommes dans notre bulle, c'est la tête qui commande, les jambes.. elles suivent, souffrent mais ne bronchent pas !

On bascule dans la très longue descente qui nous mènera à l'arrivée.. les premiers kms très tecnhiques que de la roche coupante et rendue très glissante est relativement dangereuse, nous l'attaquons tranquille pour ne pas nous blesser. J'ai déjà connu quelques petites chutes aujourd'hui (dont une où j'ai perdu une gourde) et la prochaine pourrait s'avérer fatale.
Puis nous nous engageons dans un long sentier en sous bois, il reste quelques km lorsque nous doublons Benoît qui ne donne pas vraiment pas l'impresssion d'apprécier cette dernière descente. Moi c'est tout le contraire, je me suis refait la cerise.. mes jambes retrouvées, je nous lance, Alain et moi, comme des morts de faim dans une descente furieuse.. iln'y a guère que le dernier faux plat pour me calmer un tantinet.. Alian me taîte de taré, il a pas tord, mais qu'est-ce que ça fait du bien de treminer une course avec encore de quoi envoyer du gros !

Nous terminons, main dans la main, en 9h36, 124ème ex-equo, la sourire aux lèvres, avec une grosse pensée pour notre Landry que nous souhaiterions à cet instant à nos côtés.
Jéremy CHAPUIS est là, proche de son pote Dawa Sherpa (qui nous a quand même mis 3h00, excusez du peu). Il nous attends, nous dit avoir abandonner après une entorse de la cheville dans les premiers km alors qu'il était en pleine bourre et encore classé dans les 35 premiers, il avait les boules mais acceptait relativement bien cette fatalité.

Après une bonne douche réparatrice, je me pose à 500 m de la ligne d'arrivée pour attendre Landry, Cyril et Sandrine. Landry arrive en 10h31, il a retrouvé de la motivation et de la force pour bien terminer sa course. Il dit être déçu de ne pas finir la course à nos côtés, mais ce putain de mal de ventre lui a scié sa course... il y a vraiment eut l'avant, le pendant et l'après.. peut-^tre l'accimulation de ses nombreuses grandes courses lui ont-elles été préjudisciable.

Cyril arrive en 11h37, il est heureux de sa course, il y a vécu plein d'aventures, mais nous promets que des trails comme celui-là, merci bien mais très peu pour lui ! Il préferera, à l'avenir, nous porter assistance.

Après une bonne grosse pause "tartiflette", je retourne avce Landry à mon poste pour vivre l'arrivée de mon épouse. Alain et Cyril sont allé avec Jérémy, au poste de secours (installé au chaud dans la gare de Vallorcine) au chevet de Benoît qui après son arrivée a connu un gros coup de calgon, une groose hypo. Il est limite que le médecin ne l'envoie aux urgences. Après plus d'une heure de soins et s'être alimenté, il revient à lui, c'est cool.

Sandrine, je l'aperçois avec sa casquette verte fluo "Saintélyon 2009", sa veste made in "Endurance Shop Besançon" (encore merci Yann de tes bons conseils) qui dévale comme une dératée la descente finale dans le champ détrempé qui surplmobe l'arrivée. Comme à son habitude, aucune souffrance n'est palpable sur les traits de son visage. Elle a la banane, elle est heureuse de tout ce qu'elle a vécu, elle arrive en 12h56 minutes. Chapeau bas... une Finicheur dans toute sa splendeur !

Voilà, voilà comment j'ai vécu cette journée superbe, et je vous jure que j'y retournerai l'année prochaine, parole de fou !

Trooper

PS : Pour avoir vu une personne enveloppée dans sa couverture de survie, en très mauvaise posture dans l'attente des secours, j'imagine mieux ce que jean-mi essayait de nous faire comprendre lors de son aventure sur la CCC et de l'intelligence des directeurs de course d'avoir arrêter cette épreuve.

Merci de vousêtre inquiéte pour moi notament Jean mi nico et francky
donc petite entorse que je devrais soigner vite fait
mon cr de la course est sur mon blog
http://www.djadjej.skyblog.com