TEMOIGNAGES DE COUREURS COURSES DU MONT BLANC 2010

J'ouvre cette nouvelle rubrique pour vous faire partager quelques témoignages bien utiles de participants à ce fameux week end si spécial avec ces reports, annulations, neutralisations de course.

Cela vous fera voir de l'intérieur comment les gens ont vécu et cela aidera sans doute les futurs candidats à ne pas commettre trop d'erreurs notammente en terme de tenues et de composition de sacs à dos.

Bonne lecture à tous et à toutes et n'hésitez pas à réagir sur certains témoignages!!!!


1) témoignage de secouristes (çà fait froid dans le dos!!!)

"Ouffff c'est fini... [...]. Notre équipe de secouristes dépéchée en urgence à passé la nuit et une partie de la matinée à aller chercher des gars en perdition sur les pentes de la tête au vent. Nous avons secouru nombre de traileurs dont 6 que nous avons du brancarder jusque la Flégère en état d'hypothermie avancée à travers les torrents et les coulées de boue ainsi que veillé sous la pluie et la neige jusque 9h du matin que tous les autres n'aient pas de soucis."

" La principale qualité d'un montagnard est de savoir renoncer à temps et éviter de mettre sa vie en danger, je ne pense pas qu'il vaille le coup de mettre son integrité physique en jeu pour un défi, si important qu'il soit. Cela fait 6 ans que j'apporte mon soutien à cette course et j'ai vu des choses que je pensais impossibles et d'autres qui m'ont foutu réellement la trouille ! Jamais vu les sentiers des Tseppes s'effondrer sous les pas des trailers, jamais vu les torrents de boue et de pierres dévaler le long du sentier de la tête au vent, jamais vu un trailer au bord de l'évanouissement couché dans un lit de torrent entouré de sa couverture de survie; les lèvres et les mains violettes, ne sentant plus ses pieds et tremblant de tout son corps, et surtout c'est la première fois que j'entends le fameux "sifflet obligatoire" résonner autant de fois dans la nuit... Nous avons retenu notre souffle toute la nuit de vendredi jusqu'au samedi après le passage du dernier trailer pour rallier la Flégère, arpentants cette partie de sentier sans interruption dans le brouillard et la pluie/neige continus. Les décisions prises ont été bonnes mais la CCC fut (à notre appréciation) neutralisée un peu trop tard. Des conditions météos démentes en résumé."

2) 3 témoignages sur les tenues vestimentaires des participants

Message 1

"A la lecture de ces quelques lignes (témoignage des secouristes), j'ai vraiment une pensée pour tous ces trailers "prévoyants", "responsables" et expérimentés (du haut de leurs 4 points qualificatifs) observés à mes côtés aux Houches ou à St Gervais avec des ponchos de pluie "marathon de paris" ou des sacs poubelles en guise de coupe-vent, tous ces sacs à dos ultra-lights "parce qu'on part pas faire une rando quand même!" (comme on a pu le lire sur le forum...) et qui partaient vers Les Chapieux en toute insouciance. Je ne suis pas un spécialiste du trail, j'ai comme tout le monde les boules depuis 10 jours, une frustration énorme dès que je repense à cette non-course, mais franchement, comment ne pas penser que l'on est pas passé à côté d'un "carton" en envoyant 2300 gars dans la montagne ce soir là ?
Sur le fond, soyons de bonne foi et reconnaissons que l'organisation a eu raison de ne pas nous laisser monter plus haut! et si je ne prône pas l'élitisme dans ce genre de course, je ne trouve pas scandaleux que l'on élève le seuil de sélection pour l'UTMB. Alors, 5 points en deux courses, OK, pourquoi pas... même 6 ou 7 (je ne les ai pas !) à la rigueur, si cela peut écrémer le peloton de quelques inconscients qui ont risqué gros cette nuit là et peut être même fait risquer gros aux sauveteurs (même si les conditions n'avaient pas été aussi démentes, vous vous voyez attendre les secours ne-serait-ce que pdt 20 minutes en tee-shirts et manchettes dans une simple couverture de survie avec une cheville en vrac ?).
Franchement, soyons raisonnables, prendrait-on tous ces risques seuls, si nous ne faisions pas ce parcours sous l'égide d'une l'organisation? Si l'inscription engage M. et Mme Poletti (je caricature...), elle ne nous donne pas le droit de prendre des risques insensés non plus. Alors, à tous les coupe-vents "marathon de Paris" (je n'en ai pas vu des "eurodisney" mais en cherchant bien...) et autres sacs poubelles, vous avez raison, si la météo est clémente, vous pouvez aussi très bien traverser l'Atlantique sur une coque de noix, ou faire le tour du monde à 14 ans seulement, mais franchement... si vous voulez approcher le cap Horn ou si le temps se gâte, comme pour nous le 27 aout dernier, au premier coup de vent, ça deviendrait vraiment "chaud". Et dans ces conditions je ne vois pas le Vendée Globe valider votre inscription. On rale suffisamment (et à juste titre!) sur ces touristes sous équipés qui partent à l'assaut du Mont Blanc comme une "simple" course de moyenne Montagne, alors ne reproduisons pas à notre échelle de trailer les mêmes erreurs. Que cette malheureuse édition 2010 nous donne à réfléchir une fois la frustration passée.
Allez, j'arrête mes comparaisons nautiques et maritimes, merci à tous les bénévoles, les sauveteurs et retenons que, sans être mystique, le Mont-Blanc ça se mérite et que, ben cette année, il voulait pas, alors peut être que l'année prochaine il voudra bien .... (enfin, si le tirage au sort le veut bien aussi...) "

Message 2

"En effet je fût surpris aux houches de voir passer des coureurs (hommes et femmes) en mini short et débardeur trempé jusqu'aux os, avec des sacs digne d'un aspirateur Dyson ceux qui passent l'aspirateur de temps entemps connaissent !! Je me demande ou ils mettent la poche à eau les reserves alimentaires le coupe vent la polaire le collant .... en fait ils ne se foutent pas de la gueule du monde, non non non !!! Ils méprisent la montagne et ses dangers, ils hypothèquent la course en prennant des risques non maîtrisés. Je ne comprend pas cet état d'esprit "risque tout" Mon sac perso contenait tout ce que demandait l'organisation sans plus et il faisait trois fois la taille de celui de centaines de coureurs ??? pourtant je suis de cham, j'ai une certaine expérience et je rationnalise au maximum le poids mais pas la sécurité.... alors je ne comprends pas tout."

Message 3

"Effectivement sur les équipements il y a beaucoup a dire, la recherche de l'ultralight va a l'encontre de la sécurité car c'est tentant de jouer avec un règlement pareil. Alors une seule solution, sac de 3 kg mini (sans eau) pour tous, shorts et débardeurs interdits, bonnet obligatoire, bref un fond de sac digne de ce nom pour ceux qui passent des cols à 2600 m fin août. Enfin on verra réapparaitre de vrais vestes de montagne et non plus des KWAY de 2 microns pour se protéger de la pluie. "

3) Vidéo amateur de la CCC sur Dailymotion

à voir sur le lien suivant: https://www.dailymotion.com/video/xermm4_ccc-2010_sport


Voilà les amis. Je mettrai régulièrement d'autres témoignages et ceux qui en trouvent quelque part peuvent en faire de même.....

Amitiés,

Jean-Mi

Pour élargir un peu le débat sur la composition des sas à dos des traileurs sur des épreuves comme l'Utmb par exemple, il faut la relier à celle de l'assistace personnelle:
certains coureurs ont la petite veste dans le sac, et pourront prendre la grosse veste de pluie à tel ou tel moment de la course où ils ont un rv avec leur assistance perso, idem pour une tenue de rechange, idem pour un complément de pharmacie(huile pour massage, etc.), etc.
Après, faut-il interdire l'assistance perso, c'est un autre débat

Aussi, je crois qu'il ne faut pas trop s'offusquer des petits sacs à dos qu'on voit sur le dos de certains car on ne connait ni la façon dont ils ont comprimé leur contenu de sac, ni s'ils ont mis certains vêtements dans des poches sous vides d'air(certains le font), etc.

Ceci dit, il est vrai que les conditions au-delà de 1700/1800m d'altitude peuvent être très difficiles à n'importe quel mois et qu'il faut être préparé en conséquence.

A la lecture de ces différents messages, je m'interroge bien sûr sur mon cas durant cet UTMB si particulier, mais si riche en enseignements en tant que coureur mais aussi en tant qu'organisateur

Mon sac pesait 3 kg, eau compris alors serais je un inconscient ?

Avoir un sac de 6 kg n'est pas un gage de sécurité
la recherche du light est légitime dans ce sport (On ne va pas quand même repartir avec des chaussures de marche !)
Nos sensibilités au froid sont très différentes
Des passages a plus de 2500m, certes mais les coureurs n'y passent pas non plus des heures et des heures (sauf incidents)
Certains coureurs ont des assistances et peuvent réfléchir à leur équipement au fur et à mesure (pas un bon état d'esprit entre parenthèses)

bref, voilà quelques réflexions qui me viennent à l'esprit

Enfin, ne généralisons pas, l'ultra est un effort très individuel tout comme l'équipement à prendre : J'ai testé mon matériel bien en amont , tout y était ( Bonnet, Gants, cuissard dans le sac, tee-shirt manche longue, veste efficace), j'ai tout utilisé et je n'ai manqué de rien ; J'ai couru en short, seul tenue avec laquelle je n'ai pas de problème d'échauffement et je serais bien emmerdé s'ils l'interdisaient !

Bref, J'ai vu des coureurs en tong me doubler dans le cirque de Mafate à la Réunion, d'autres pieds nus sur un ultra à Mayotte et que certains me doublent sous la pluie aux Houches en débardeurs ne me choque pas, je ne suis pas allé voir dans leur sac ni ne connaissais leur stratégie.

J'ai vu aussi des mecs avec des sacs extravagants pour courir, avec plein de choses qui ballotent, des bidons en fer qui tapent (ceux là, je les appelle les laitiers !), un avec un parapluie, un avec une brosse à dent, un avec des baskets de route mais c'est leur problème, s'il se sentent bien comme cela ...

Pour finir, j'ai pris beaucoup de plaisir sur cet UTMB, mais je suis très déçu de tout ce débalage et critiques dans leur forum (Je n'y vais presque plus, d'ailleurs), je me suis dis que j'avais pris le dépard avec de sacrés blaireaux et que les conditions météo aient épurées quelques peu ce groupe de personnes si aisés à la critique est une bonne chose (ce n'est pas mon habitude, mais au moins, ça c'est dit !!)

Je suis bien d'accord avec toi Sam lorsque tu dis qu'on a couru avec de droles (enfin, pas si droles que çà finalement!!!) de personnages qui envahissent le forum de l'organisation avec toutes leurs questions existencielles sur des sujets tels que (on se croirait chez Delarue dans "çà se discute"):

- serai je sélectionné l'année prochaine?

- Toi, tu n'as pas fini alors tu mérites pas ta veste finisher....

- J'ai enlevé un C à ma veste finisher car je suis pas allé au boût

- si j'avais été à la place des organisateurs, je n'aurais jamais arrêté les courses

- à la place des organisateurs, je ferais ci ou çà pour les sélections de l'année prochaine

J'en passe et des meilleures....il est vrai également qu'on peut difficilement juger de la tenue et du contenu des sacs à dos car , comme le dit Sam, chacun peut anticiper les choses différemment selon son vécu, son assistance éventuelle,....

L'ultra trail dans le Jura organisé par Sam et sa bande permettra à chacun de se faire une expérience dans le monde de l'ultra sans se poser de questions sur des sélections, des points à glaner sur diverses courses,.....

Alors vas y sam!!!! Le Jura mérite bien un ultra et s'il est organisé par les traileurs des 7 monts, ce n'est que justice....

Voici encore un lien vers un compte rendu de coureur. Bonne lecture....


http://trails.skynetblogs.be/archive/2010/08/30/ccc-27-08-2010-98-km-5600-m-d.html

Blog impressionnant !!
Merci jean-mi ...

Salut les amis,

Encore une vidéo sur la CCC. Bon visionnage......

https://www.youtube.com/watch?v=-2Z8Al6RxHE

Très belle vidéo.. chapeau au caméraman trailliquement correct !

Encore 2 témoignages qui me touchent beaucoup car c'est ce que j'ai vécu réellement avec finalement peu conscience du danger quasi permanent qui m'entourait. Bonne lecture

1) Témoignage d'un coureur arrivé dans les mêmes temps que moi


"Je n'ai pas osé faire ce type de message pour répondre à ceux qui ne comprenaient pas l'annulation de l'UTMB et l'arrêt de la CCC. En effet je fais partie des "chanceux" qui ont pu aller au bout de la CCC, donc mon commentaire aurait pu sembler mal venu voire déplaire à certains...
J'ai terminé la CCC en 19h27 soit une arrivée après 5h du matin à Chamonix, loin des tout premiers mais pas mal classé. Ce que je lis est exactement ce que j'ai vécu pendant le dernier tiers de ma course. J'ai d'abord vu les sentiers se détériorer de façon flagrante entre Bovine et la Tête aux Vents. Ensuite la dernière portion entre Vallorcine et Chamonix était ... extrême. Dans la Tête aux Vents, nous étions des groupes de coureurs qui cherchions notre chemin, attentifs à ne pas le confondre avec un ruisseau. Nous devions faire des détours pour trouver comment passer les torrents qui avaient largement débordé. J'ai croisé un coureur qui étaient en sens inverse, perdu, il était reparti dans la mauvaise direction. Un autre cherchait la "trace" à 50m à gauche du chemin. J'ai également vu quelqu'un recroquevillé dans sa couverture de survie au milieu de nulle part, attendant les secours avec 2 ou 3 personnes pour l'aider... enfin, une fois arrivé à la Flégère tout le monde mettait sa couverture de survie avant d'attaquer la descente. Même si je connaissais cette portion pour l'avoir reconnue j'avais à chaque fois 30 secondes - 1 minute de stress lorsque je laissais derrière moi la balise fluo et que je ne voyais pas la suivante à cause de l'épais brouillard.
C'est pour ça que je comprends pleinement les organisateurs pour les décisions prises... Ma position est probablement la plus aisée : j'ai atteint mon objectif de l'année, mais je tenais à leur apporter mon soutien car on ne peux pas se permettre de prendre des risques lorsque ce type de conditions se présentent et qu'on est responsable de 5000 coureurs aux moyens, à l'expérience, et au niveau très différents. "


2) Autre témoignage qui résume ce que j'ai pensé également pour mes proches qui couraient derrière et que j'imaginais à la dérive entre le col des montets et la Flégère, et surtout le profond respect que l'on doit aux organisteurs qui ont su dans des conditions extrèmes prendre leurs responsabilités

"Cela fait quasiment un mois depuis le tourmenté weekend de l’UTMB. Les esprits se calment, nous pensons tous à d’autres choses, d’autres courses…
Le souvenir des événements est encore bien présent.
Il était 18h30 j’attendais ce moment depuis 2007 quand après probablement avoir tapé la tête contre un poteau dans mon sommeil j’avais décidé de commencer à courir, moi qui n’avait jamais fait même un petit footing.
Après deux CCC en 2008 et 2009, le défi 2010 était enfin l’UTMB.
Vangelis à fond sur la place du Triangle de l’amitié, une foule magique, des nuages bien menaçantes, une météo assez peu rassurante, le départ est donné. La rue Paccard passe dans deux bras de foule, trop beau, puis l’avenue Ravanel le Rouge, le rond point Lionel Terray et voilà ça commence à pleuvoir. Les Gaillands, Les Houches ça continue, le moral est tellement haut que la pluie ne dérange pas plus que ça. J’avance avec Philippe, puis en sortant des Houches Fred et Olive, trop cool !!! Nous montons à La Charme, il pleut moins, nous commençons à savourer le plaisir de passer la nuit ensemble ; passer le Bonhomme et la Seigne entre copains dans le mauvais temps nous rassure. Nous descendons sur Saint Gervais et la nouvelle nous est annoncée, course neutralisée ; coulée de boue à la Seigne, conditions météo trop mauvaises pour continuer. Quelle sensation bizarre !!! Tout allait si bien…
Je retrouve ma famille et nous rentrons à la maison, on se dit tout est fini, nous allons faire la fête, nous avons des énergie à dépenser !!!
Je me douche et je m’habille en sachant dans ma tête que j’aurais passée la nuit dehors.
Je retourne sur Chamonix et je fais la rue Vallot avec Maude Giraud qui arrivait da la CCC ; il pleut.
Je regarde les coureurs arriver de la Tête aux Vents, leurs visages sont tous bien marqués par l’effort de la course mais surtout par le froid, le vent et la pluie ; il pleut de plus en plus fort.
J’apprends que la CCC est temporairement arrêtée à Vallorcine à cause des conditions trop rudes là-haut, des copains sont à Vallorcine, je prends ma voiture et je me lance au delà du Col, je me dis que dans la tente du ravitaillement il doit bien y avoir besoin d’aide et comme je suis coureur mais aussi bénévole j’y vais ; c’est le déluge !
J’arrive à Vallorcine sous la tente on dirait un sauna, il fait une chaleur impressionnante et le taux d’humidité est proche du 100%, je retrouve mes amis dans la foule, je passe derrière la table du ravitaillement et je file un petit coup de main aux bénévoles, quel bordel pour eux ! Le bruit empêche d’entendre que dehors le déluge continue sans cesse.
La nouvelle tombe, la CCC est arrêtée à Vallorcine et le déluge continue.
Je récupère alors un copain on rentre sur Chamonix, sur la route, transformée en torrent, je dois rouler au pas tellement il pleut, j’ai rarement vu tomber la pluie avec une telle violence et intensité.
J’arrive à l’arrivée les quelque coureur arrivant à ce moment sont tous enveloppés dans leurs couvertures de survie, ils tremblent souvent, leur yeux sont ceux que nous avons quand nous avons eut peur.
Ma veste légèrement ouverte laisse entrevoir le gilet organisation, un coureur venant de passer la ligne d’arrivée se précipite vers moi. La voix tremblante m’explique que son portable est en panne, il a pris la pluie ; il voudrait que j’appelle Vallorcine pour demander au contrôleur de bloquer sa femme qui est aussi sur la course, il me dit si elle monte à la tête aux vente elle meurt !!!
Je lui annonce alors que la course a déjà été arrêtée et qu’il n’a pas à se préoccuper. Un grand sourire apparaît alors sur son visage, et il me dit : « monsieur celle-ci est la plus belle nouvelle que vous pouviez m’annoncer !!! Ahhh merci à l’organisation d’avoir pris cette décision !!! ».
La pluie continue, les arrivées des coureurs enveloppés dans leurs couvertures de survie continuent aussi, l’Arve, pas loin, touche les bords, d’autres finishers me racontent avoir fait des chaines humaines pour traverser les ruisseaux transformés en torrents menaçants…
La déception d’avoir été arrêté à Saint Gervais laisse peu à peu la place à la conviction que l’avoir continué aurait pu condamner la course pour toujours et enfin vers 7 heures du matin je regagne mon lit content d’y être bien au chaud et prêt à relancer l’entrainement pour d’autres courses à venir et je me dis à la prochaine édition ou à une autre, qui sait… "

tu fais quoi debout à 2 h du mat jean mi ; des insomnies? tu as le trac avant les marcassins?

Le Jean-mi n'a pas récupéré du décalage horaire de la CCC !!
Il court la nuit sur sentier ou forum et dors au boulot le jour !!
Ou bien se prépare t il au futur night trail de Quingey ?
(J'aurais pu écrire cela en alexandrins mais je n'ai pas le temps, j'organise 3 courses à la fois : les 7 Monts, les Bellecombes et l'UTMJ !!)

Le Sam a un peu raison. Je suis un oiseau de nuit et hier soir j'étais à Morteau dans mon fief .

Je sortais d'une réunion de conscrits (tous mes potes de 40 ans) avec qui nous préparons un grand rassemblement de 200 personnes regroupant les 20, 30, 40, 50, 60, 70, 80, 90, 100 ans et qui a lieu chaque année

Bien évidemment on a bu quelques bières pour préparer au mieux les marcassins....mais francky je te rassure la course de dimanche ne me stresse^pas du tout (objectif plaisir maxi..)

A + les amis