SaintéLyon 2009

Nos 4 collègues du forum sont FINISHERS !!!
(J'espère que je ne me suis pas planté en consultant le site de la SaintéLyon )
Franck en 9H10, Jean-Mi en 7h29, Patdole39 en 9h25 et Thierry en 8h04.
Félicitations à eux ! Et bonne récup !
On attend leurs commentaires avec impatience...

Salut à tous,

Tout s'est super bien passé cette nuit. Là je vais me coucher car les idées ne sont plus très claires après cette nuit blanche. Je vous ferai un compte rendu très vite.

Amitiés,

Jean-Mi

Samedi, 17h je suis enfin au palais des exposition, mon dossard en poche. J'avais l'intention de dormir un peu, mais c'est impossible: l'excitation d'avant course, le stress, le bruit, ... . Je me repose tout de même sur un matelas en mousse, mais j'ai vraiment passé l'âge ( bonjour les courbatures). Je passe mon temps à me préparer: prise de repas à 18h, repos, puis prise d'une portion de gâteau sport à 22h, le tout arrosé de malto dextrine. Ensuite je me prépare avec un doute sur le nombre de couches à mettre. Finalement, comme il pleut à ce moment, j'opte pour 3 couches. Dernier massage de pieds. Il est 23h 30, je me dirige dans le sas de départ. Je me trouve à 30 mètres de la ligne de départ. A 23h 55, toutes les frontales s'allument pour la photo d'avant départ, je me retourne et le spectacle est magnifique: des milliers de lumières brillent. C'est impressionant.

Dimanche, 0h00, c'est le départ en marchant pendant une cinquantaine de mêtres, puis ce sont les premières foulées. La première heure est difficile pour moi. Je suis sans doute, comme souvent parti trop vite et j'ai les jambes et les cuisses qui brûlent. Ensuite, ce n'est que du bonheur, peut être parce que je préfère les chemins et la boue à la route, allez savoir.... Comme prévu, je ne m'arrête pas aux 3 premiers ravitaillements, afin de gagner des places et de pouvoir avancer relativement rapidement. Finalement, pas une goutte d'eau et j'ai plutôt chaud durant ces premières heures. Je profite de la clarté de la nuit pour apprécier le paysage: lumières de Saint Chamont au loin, serpent lumineux sur quelques kilomètres près de Sainte Catherine, c'est vraiment une expérinece à vivre.
Saint Genoux, environ 4h, je m'arrête au quatrième ravitaillement à Saint Genoux. Je rempli juste un bidon d'eau que j'ai pris pour ne pas avoir à enlever mon sac pour remplir la poche à eau. Je prend froid durant ces 5 minutes d'arrêts et repart rapidement. Tout va bien, et je passe devant le cinquième ravitaillement sans m'arrêter. Je poursuis mon chemin ainsi jusqu'au 49ème kilomètre ou tout bascule...
Jusqu'à présent, j'ai pu déjouer tous les pièges de la boue, des chemins glissants, des pierres qui roulent et des appuis fuyants, et la , dans une descente sur des gros rocheux, c'est la chute, avec une douleur au genou, à la hanche, aux côtes et à l'épaule droite, mais je me relève et repart. J'arrive au panneau arrivée 20 km, il est 5h19 je passe la passerelle du garon, et c'est le début de la galère. Finalement, du point de vue articulaire, tout va bien, mais les côtes sont très douloureuses, je ne peux plus respirer correctement, l'hypoxie musculaire arrive rapidement et les crampes suivent. Je ne m'arrête pas au poste de secour de peur d'être arrêter, et continue la course au ralenti jusqu'à Lyon en m'arrêtant aux 2 derniers ravitaillements. J'ai vraiment trouvé cette descente sur Lyon terriblement longue: 1h30 pour faire 15km, puis 45 minutes pour les derniers 5 kilomètres en marchant tout le long. Il est 8h04, je passe sous l'arche d'arrivée, très heureux malgré mes déboires de fin de course (ce sont les aléas de course).
L'organisation est vraiment au top, il y a des supporters tout au long de la nuit, entre autre au milieu des champs, auprès d'un feu de bois, 3ou 4 personnes avaient jalonnés le chemin avec des lumignons orange et une banderoles "vous courez pour des pommes". J'ai trouvé cet humour super sympa, cela fait du bien au moral.
Voila, pour ceux qui hésitent, je vous conseille vraiment de faire cette course. Elle est vraiment à différente de toutes les autres courses et c'est une expérience inoubliable.

THIERRY

moins de 7h30 Jean-Mi, tu as cartonné et vu ton classement, tu as gagné des places tout le long du parcours !
Donc, ça a été mieux que l'année dernière où tu avais renontré qq soucis de santé je crois...

Merci Damien pour tes félicitations et prompt rétablisement à Thierry qui réussit à finir malgré une chute sur les pierres (je vois bien la descente où tu es tombé...c'est vrai que c'était casse-gueule!!!)

Je mets mon compte rendu sur le forum ce soir ou demain

Amitiés,

Jean-Mi

Bravo à tous les finishers et merci pour les comptes rendus, cela donne envie ...
Pour la petite histoire, à l'heure où vous commenciez à stresser samedi à la tombée de la nuit, je traversais le Massacre avec Olivier pour le reprise du ski de fond ; j'ai pensé à vous tous lorsque l'on a allumé la frontale. Depuis, la neige a disparu ; je rebranche le cerveau course à pied dès demain ...
A bientôt ...

Nous voici partis avec 4 "cours la Loue" Cédric, Manue , Angélique et Jean-Mi accompagnés de notre pote Jean-Pierre, personnage très connu des courses locales...
La photo ci dessus est prise à 18h avant de prendre la navette qui nous emmènera de Lyon à Saint Etienne.

C'est ensuite le début de la longue attente dans un hall de départ bondé avec les questionnements habituels:
- que faire en attendant le départ?
- A quelle heure et quoi manger?
- Habillement: 1, 2 ou 3 couches?

Pour tuer le temps, on multiplie "le tour des stands" et au hasard des allées et des empiétements de zombies allongés par terre et somnolants on rencontre quelques têtes connues: Seb et Landry (organisateurs de la future rêverot tril à Pierrefontaine les Varans) accompagnés de quelques organisateurs du trail de Septmoncel, Gérard et sylvie (des voisins de Quingey qui viennent "grapiller" le fameux point qualificatif pour la CCC). Et là, je me rends compte que j'ai oublié les numéros de téléphone des collègues du forum Franck et thierry (on ne se connait donc toujours pas même si on a forcément dû se croiser quelque fois durant le temps d'attente...)

Peu avant le départ on se dirige vers le stand Areva pour la photo souvenir....



Puis c'est l'heure de sortir et de suivre la longue et lente procession pour se rendre sur la ligne de départ sur laquelle on sent la tension monter dans un silence assez impressionnant quand on sait qu'on est quand même 5500!!!



Dernière photo avant une longue nuit de bonheur et de souffrance partagés....



C'est enfin le départ: on allume tous les lampes, la musique de U2 plein les oreilles qui vous donne des frissons et la marche d'approche jusqu'à l'arche de départ puis enfin on commence à courir. 5 à 6 km de mise en jambe dans les faubourgs de saint Etienne (pendant lesquelles il faut en "garder sous le pied") puis viennent les premières difficultés d'abord sur du bitume et enfin pour moi les premiers semblants de trail sous forme de petits sentiers pas trop techniques qui permettent de poursuivre aisément la mise en jambe. Je me retourne pour profiter de la pureté de l'instant: grand ruban de lummière avec saint Etienne en contre-bas. Et là, je me dis: "on a de la chance de puvoir vivre çà!!!!"



Ensuite, c'est une succession de moments de joie avec toutes ces images merveilleuses de lumière, de douleur avec tout ce bitume et ces descentes qui provoquent bien des faux mouvements et surtout cette impressionnante impression de calme car personne ne parle et tous sont concentrés sur le fait d'avancer d'un ravitailement à un autre. Personnellement, je suis à la lettre la stratégie que je m'étais fixée à savoir "sauter" tous les ravitaillements jusqu'au km 55 en gérant avec mon propre ravito: cela de se refroidir et surtout on gagne un nombre incalculable de places à chaque ravito (même sans souci particulier de performance, çà fait toujours du bien au moral...)

Quelques petits moments de doute dans les 10 derniers km mais comme je doublais en permanence je me persuadais que les autres étaient encore plus mal que moi. Et pour terminer, 13 km/h de moyenne sur les 5 derniers km ce qui me permet d'accrocher le diplome Saintélyon d'argent pour 3 petites secondes (7h29mn et 57s!!!). Après avoir échoué de 30s pour le Saintélyon de bronzeen 2008 (8h20 et 30s), c'est une juste récompense aux efforts fournis à l'entrainement....

Je vous encourage tous et toutes à prendre part à cette course très exigeante mais qui fait partie des épreuves à faire une fois au moins dans sa vie....

Voici pour terminer des photos de nos finishers Cédric (7h44), Manue (9h15) et JP (9h30)...Angélique termine 28ème féminine sur plus de 300 participants avec un temps superbe de 7h50!!!

A bientôt les amis...

Pour moi, le verdict est tombé: 5 semaines de repos obligatoire, une côte cassée!!! Dur dur.... . Bravo Jean Mi, super ton compte rendu avec les photos, aussi bien que ton parcour.
Et toi Captrail, comment cela s 'est passé?

Bravo a tous les finishers. Loupé les ravito pour gagner des places c'était une bonne stratégie, mais en regardant ton classement et l'évolution du parcours, on s'apercois que même sur la fin tu grattes encore énormément de places, tu devais vraiment avoir la patate Jean Mi.

Tres bon compte rendu et belles photos de vous tous et a Thierry que je ne connais pas, bon retablissement.
A bientot.

Merci pour les compliments à lolo et surtot bon courage à Thierry qui a quand même dû bien souffrir pour aller au boût malgré la douleur...

A + les amis

Bravo pour vos comptes rendus. J’ai du mal à me remettre de mes émotions, j’ai donc attendu un peu avant de vous livrer mon histoire.

J-1 (vendredi) : Je prépare mes affaires et je compte, recompte et recompte la liste que je me suite faire pour être sûr de ne rien oublier. Le petit stress est déjà là mais cela fait partie du jeu et à vrai dire j’aime bien cette sensation.
Mon frère est venu ce week end pour l’anniversaire de ma fille (3 ans déjà) que nous allons fêter Dimanche 12h ( il faut donc que je termine à temps !!)
Et j’ai de la chance car il est podologue : Il a donc pris soin de mes petits pieds… Bravo frero, je n’ai pas eu d’ampoule (même pas une petite).

Samedi : ha le jour du départ, je me réveille vers 9h avec la petite boule au ventre…
Je remplis une bouteille d’eau et ma poche à eau de 2L avec de la poudre isotonique gout menthe. La bouteille est à boire dans la journée tranquillement, ne l’oubli pas !
Vers 12h30, plat de pate, yaourts, et je commence à activer mes chauffeur pour la gare !!
A 13h30 départ vers la gare de Dole pour prendre le train à 14h17 direction Dijon.
Arrivée à 14h51 à Dijon pour prendre le TGV à 15h16 direction Lyon.
Dans le TGV, je suis avec Miguel qui est de Troyes (situer derrière moi). Je passe tout le trajet à discuter avec mon voisin qui est un grand coureur : UTMB, Diagonal des fous,… Le monde et petit…
Arrivée à Lyon, on quitte le TGV avec Miguel et on prend le TER direction Saint Etienne. Que dire : il y a plein de coureur déjà en tenu prêt à partir pour la SainteLyon !
Passons la marche à pied pour rejoindre le parc des expo.
On arrive donc au parc des Expo : ouha, ca y est, j’y suis.
On visite quelques stands, et meme tous les stands et on va chercher notre puce/dossard. Puce enregistre, je commence à avoir très faim.
On s’assoit et on commence à manger, ho, tu as des pates toi aussi ! Hum, très bon.
Je sors mon gâteau Sport que je grignote avec quelques gorgées d’eau. A vrai dire, je stress pas mal et je pense à comment je vais gérer la course et comment je dois m’alimenter et comment… Bon, je vais essayer de dormir. Je m’allonge sur mon sac de couchage et je me laisse aller une bonne demi-heure. Je discute avec Miguel des ces futures projets de compétition et puis vient l’heure de préparer le sac. Houa le monde dans le parc, c’est dingue !
Sous les conseils de Miguel, je diminue la charge de mon sac (pas de rechange, pas de piles, pas de 2ieme frontal,…) et me voila prêt.
On amène nos sacs de rechange dans les bus et nous voila sur la ligne de départ…. Il fait beau, pas froid, l’ambiance et là et je suis heureux !



23h55, nous sommes inviter à enluminé le départ, quel spectacle !! Magnifique ! Je me trouve bien trop devant.
Mince, j’ai oublié d’appeler Jean – Mi, ho la, j’ai pas de tête, j’envoie vite fait un sms pour souhaiter une bonne course…
Ca y est le départ est donné… Miguel part très vite pour moi, je me laisse porter et dépassé, et je découvre enfin LA SAINTELYON…
Je cours tranquille à un rythme de 75% à 85% : je surveille ma montre pour pas m’emballer !
J’en profite un maximum, je me retourne pour voir ce défilé de lumière, tellement plébiscité et je n’en peux plus, il me faut des photos !!! Je m’arrête et je mitraille. C’est impressionnant, et irréaliste !



1h54 arrivée à St Christo, tout va bien, je prends le temps de me ravitailler et de remplir ma poche.

Allez c’est partie, on continu toujours à la même allure.
2h49 arrivée à Moreau, idem, je me ravitaille avec du café. Ha que c’est bon le café. Tout va bien mais je me dis quand même que je me traine et que je ne suis pas arrivée ! Attention, je n’ai pas le droit de louper l’anniversaire de ma petite chérie de 3ans qui me donne tant de courage….C’est repartie
3h31 : St Catherine, là je fais une bonne pose, avec dégustation d’aliment salé, beurk le sucré. Une bonne soupe de légume, j’en prends 2 fois « Merci madame, elle est très bonne vote soupe. ». Je remplis ma poche et je repars requinqué.

4h34 : j’en suis à la moitié, panneau des 35km restant, je commence à sentir un peu la fatigue quand même.

4h57 : St Genoux, petite pause et c’est repartie. Ca va toujours mais j’ai quelque douleur.
De bonne décente m’aide à accélérer un peu sans trop me fatiguer.
6h03 : Soucieu, ca va un peu mieux les douleurs. Et je repars.
Houla, il y a 2 belles montées qui font mal, « dit donc, il va falloir que je travaille un peu plus le dénivelé !!! Faignant ! »
7h, j’appel mon frère pour lui dire de venir dans 2h me chercher pour me ramener à Dole et fêter l’anniversaire de ma cocotte de 3 ans ! Il m’encourage et cela me donne du courage…
7h38 :Beaunant : je fais une bonne pause et j’en profite pour remplir ma poche. Je remange du salé, un peu trop même, je me sens barbouillé.

JE repars : oups, une grosse monté et une grosse descente. Je crois que c’est le fameux mur, C’est long mais c’est bon, je sais que je vais finir et tenir. Je suis suffisamment lucide pour profiter quand même de la course sans être dégouté.
8h39 : ravito Lyon Centre, non je ne m’arrête pas, je suis sur ma lancée et j’accélère même un peu.
Après quelque pose en marchant, je me relance sur les 2 derniers kilo pour arriver à 9h10 !!!!!
Ca y est je suis FINISHER comme on dit !!!! Merveilleux. J’ai le maillot Finisher : Je suis si fière !
Mon frère et mon père arriveront 5 minutes après mon arrivée : dommage.
Pas le temps de prendre la douche, je dois y aller : au revoir Lyon et à l’année prochaine…

Je suis peut être un peu déçu que se soit terminé si rapidement et de partir si vite!
Une course exceptionnelle à faire et à refaire !!!! Le parcours est bien boueux et glissant… J’y suis allé tranquille et j’en ai profité un max !! L'organisation est impeccable. Les bénévoles et spectateurs chaleureux : Merci pour vos encouragement et votre dévouement...
Vivement 2010 !

salut Franck,

merci pour ton compte rendu qui descrit bien ce qu'est cette superbe épreuve. Au plaisir de faire rès vite ta connaissance....

Jean-Mi

bravo Frank,
et merci pour ton compte rendu qui nous fait si bien donner envie de refaire cette course. Je suis sûr que nous verrons tous clignoter les frontales pendant longtemps.
Bonne récup à tous.

THIERRY

Excellents vos CR ! ça donne vraiment envie d'y aller en 2010 !
Pour Thierry: 5 semaines de récup avec une côte cassée, c'est juste. J'en ai cassé 2 le 18 juin 2009 et j'ai pu vraiment rcourir que début août sans douleur. Pour ne plus rien sentir du tout, c'est 6 mois, enfin c'est mon cas.

J'ai oublié de vous remercier pour vos conseils d'avant course.

Thierry, soigne toi bien et vraiment bravo pour avoir terminé avec une ôte cassée !!
Je me rappelle également des 3 ou 4 personnes qui se tenaient chaud autour d’une feu de bois et qui avaient jonché le chemin de lumignons, nous encourageant à leur manière. Je regrette de ne les avoir pas pris en photo : ils le méritaient et j’ai trouvé que leur manière, de nous encourager, collait à cette course (un peu fantastique) : si vous avez une photo, je suis preneur

Jean – Mi, une vrai mobylette ! Presque la SainteLyon d’argent !

Ce sera un plaisir de vous rencontrer : où avais-je la tête le soir de ce 5 décembre !!

Salut a tous
je tiens avant tout a saluer les finishers de cette course mythique. Le premier que je veux féliciter , c'est mon compagnon de club(DAC) Thierry pour son incroyable courage, être finisher avec une côte cassé, combien de nos grands champions le feraient ???? et en plus avec un temps super 8h04, de toute façon ,perso, j'avais misé sur 7h pour ce pur trailer. Je ne savais pas que notre Thierry était aussi un grand écrivain, ce qui ne sera pas le cas pour moi concernant le récit de ma course, enfin je vais essayer.
Départ de Dole a 16h après fermeture du magasin, arrivée a Gerland a 18 h où je retrouve mon pote Bruno dit Nono qui sera mon compagnon de course. J'ai confiance en lui, il cour le marathon en 3h18, mais une seule ombre au tableau , il n'a jamais fait de trail, bien que la Sainté ne soit pas un pur trail. Bref, nous quittons nos familles et prenons un bus qui porte le numéro 13, et qui nous emmenera non pas a st Etienne, mais 25klms après et là je lui ai conseillé d'acheter un gps. Nous voici enfin arrivé au parc des expositions de St Etienne où nous attendrons patiemment le compte a rebours du départ.
Si je peux me permettre de conseillé a de futurs participants sur la Sainté, c'est de ne pas oublier dans leur sac : des boules Kiès, car le bruit est très difficile a supporté,sono, musique, commentaire, interview de champion etc... lorsqu'on veut se détendre ou somnolé, pas facile ! et un tapis de mousse et une couverture ou vieux sac de couchage, le sac de sport servira comme polochon!!
Minuit enfin, toutes les frontales s'allument, quel spectacle ces 5000 lampes frontales et les haut parleurs crachent la musique, les cheveux se dressent sur la tête enfin les miens (Bruno est rasé !!). Le premier tiers se déroule sur la route sans problême pour personne , en plus le temps est très clément 3 ou 4° quelques coureurs sont en short et maillot léger.
16 klms et le premier ravito St Christo, je comptais le zaper mais là surprise , des tentes sont installées( qui n'étaient pas comme ça en 2007)un gros sponsor Areva est passer par là et tant mieux pour la longévité de cette épreuve et nous sommes dirigées dessous ,là c'est la cohut, plusieurs centaines de coureurs arrêtés et nous perdons pas mal de temps. Nous passerons les 3 autres plus rapidement.
Grosse chute pour moi avant le bois d'Arfeuil, le genou et l'avant bras ont morflés grave, mais j'essaie de ne pas y penser, ça passera, comme tout!!
Ravito a Soucieu en Jarrest (45 eme klms) là, les choses se compliquent , Nono a un coup de calgon, et il est pris de nausées et il a froid. Nous baissons naturellement le rythme. Ravito Beaunant (57eme)il fait encore nuit, là il est au plus mal et veut me laisser partir devant, pas question ,si je pars , je suis sûr qu'il arrête et qu'il le regrettera dans quelques heures et pendant toute sa vie de sportif , je le motive en lui gueulant un peu dessus: ta femme et tes gosses ainsi que les personnes qui t'ont hébergés sont a l'arrivée avec les appareils photos, le public etc...mais il s'en fout!!
Nous repartons en marche rapide et la côte de Beaunant va le secouer encore plus , là il commence a me dire que je ne l'y reprendrais plus, je rigole car je sais que dans quelques jours , tout sera oublier et que nous aurons d'autres objectifs peut-être encore plus dur, hein, Thierry ?
Elles vont être interminables ces 12 dernières bornes, car pour finir ensemble , je vais alterné course et marche rapide.
Le dernier ravito Place Bellecour, plus une parole, que des regards qui en disent longs.Les gens qui nous croisent, avec leur pain et les croissants doivent se dire que nous avons un pti pois dans la boule, quand même !!!
Nous longeons enfin le Rhône, des joggeurs et même des pêcheurs nous encouragent, Nono souffre et affiche un regard vide plus de réaction a mes encouragements vivement l'arrivée , mais répond quand même a mes accèlérations, nous apercevons l'arche et nous entendons sa femme et mon petit fils Enzo vient courir avec nous les 200 derniers mêtres, quel beau souvenir.
Le chrono affiche 9h25, malgré une fin de course tirée par les cheveux, mon chrono c'est amélioré de 30'car notre entraineur Laurent est super au Dac où je n'ai fait toujours que progressé ! et nous retirons fièrement nos tee-shirt de Finisher, là nous vivons un moment inoubliable pour deux personnes qui aiment ce genre de défi , hein les gars, vous savez ce que je veux dire vous ! nous tombons dans les bras l'un de l'autres et les larmes ne sont pas loin.
Nos proches prennent des photos et nous félicitent, mais ils savaient déja notre course grâce a internet et une puce électronique avec laquel ils ont pu suivre toute la course sur le pc a la maison au chaud eux!! C'est le moment de se quitter après cette longue nuit dans la nature a la belle étoile, je ne pense qu'a un truc , la grosse bière et la grosse pizza et puis un gros ronflon méritées qui m'attendent chez ma fille a Lyon !!! Quel pied !!!

zavez pas fini de nous faire pleurer ; trop belle votre histoire de potes!!! quand on vous lit, c'est la grosse émotion. après ça, il ne peut plus rien vous arriver. Bravo les gars : chapeau!

Et un reportage en VIDEO de cette édition 2009.
(Patdole 39 m'a donné le lien pour me faire envie ... merci !)