Trail du Gypaète

Une pensée à tous les participantes et participants au Trail du Gypaète en Haute-Savoie.

Un soutien marqué au Sam des 7 monts !

Cours, saute, vole comme un gypaète.

Ils courent avec Kilian cette année

Le Sam est passé au lac Bénit à 16h19'35'' (Pour le goûter)

Il entame donc la longue descente sur la vallée de Cluses ... Sert les dents mon gars !

Pour infos :
Gabioud / Jornet : Gabioud est passé au lac bénit à 12h56'39'' (Pour le repas)

Loucho a jeté l'éponge malheureusement. Moi, je n'y suis pas allé.

Ce soir, je cite Coluche :

"Putain, le gypaète, c'est dur ! Qu'est-ce qui faut être con pour faire ça comme trail"

Bref, j'en ai chier
De bonnes sensations pendant 2 heures puis une barre au ventre dans toutes les descentes ; j'ai pas pu faire causer les hokas
Et la fin, encore plus de 5 bornes de bitume, faut pas abuser !

Un compte rendu plus ample et des vidéos sûrement demain ...

en tout cas, bien pensé a toi, car c'est vrai qu'il est dur ce trail...

mais j'y retournerais pour le finir un jour.

Tout d'abord, une vidéo : (sans musique, pour écouter les bruits de la montagne !)



Des commentaires suivront, car j'ai pas mal de chose à dire sur cette épreuve ...

Belle vidéo Sam ! Je me remémore tous ces passages ...

En tous les cas aujourd'hui ce n'était pas la même histoire au niveau météo dans le JURA !

excellent!!! ça me fout encore plus la trouille pour la tds moi qui n'ai jamais fait de course en <montagne... Je vais d'ailleur corriger ça rapidement.
merci et bravo Sam

Très difficile, ce trail, effectivement !
Rares sont les parties qui nous permettent de souffler et de se détendre : j'ai fait cette année le 41 km ; la première partie est somptueuse avec une belle première ascension purement alpine, une vue au sommet dantesque le long de la crête et une descente de l'autre côté sur le lac en traversant les névés ; un second col, une autre descente dans un grand névé et un moment de répit dans les prairies où l'on peut allongée la foulée.

Et puis, cette année, c'est là que cela se gâte un peu : au lieu d'emprunter un superbe sentier très aérien et technique dans les lapiaz et la forêt, les organisateurs ont préféré la prudence et nous ont déviés sur un autre itinéraire beaucoup plus lassant : chemin blanc et grosse piste dans les bois ; seul un sentier herbeux montant entre deux murets a retenu mon attention.
Je ne peux m'exprimer en descente, ayant une sorte de point permanent dans le ventre et qui m'oblige à m'arrêter régulièrement dans les descentes.

La seconde grande difficulté est superbe, montée raide, crête avec un panorama grandiose sur la vallée de Cluse et le Jura lointain, descente technique au début, puis dans les champs ensuite pour rejoindre le second ravito. Je traverse cette partie prudemment, en discutant tranquillement avec les bénévoles pour essayer de me refaire.

La bosse suivante passe sans problème, à l'ombre, fort heureusement vu la chaleur étouffante qui règne au fond de vallée

Le dernier ravito passé, c'est la dernière difficulté qui nous attend : j'y retrouve mes sensations de début de course, les jambes sont là et je remonte petit à petit des concurrents

Je me lance alors dans la descente qui s'annonce très longue ; tout roule, plus de barre au ventre : les hokas vont pouvoir chauffer !

Mais hélas, une chute déclenche alors une crampe au mollet et stoppe nettes mes velléités et mes sensations en descente !

Je me contente alors de dérouler jusqu'au premières maisons avec Guy, mon hébergeur et guide local que je viens de rejoindre !

A partir de là, après 1 km de goudron en descente, les bénévoles du ravito m'annoncent encore 5 km ! Je n'en crois pas mes oreilles et leurs demande s'ils plaisantent !

Et pourtant ! Voici dans l'ordre les annonces des signaleurs sur ces 5 putains de bornes goudronnées :
"plus que 5 bornes"
"Allez, 4 ou 5 km" (Un km plus loin)
"super, un petit 3 km" (là, cela me paraissait logique)
"Allez, au pont la bas (à 500m), c'est à un peu plus que 3 km" (là, j'ai eu les boules)
"T'y es mon gars, 600m" (j'ai voulu lui faire confiance)
"C'est fait, 1,5 km, c'est là, de l'autre côté du lac" (dépité, le Sam)

Bref, j'ai mis une heure depuis la sortie du bois pour rejoindre l'arrivée : une heure de trottoir, de ronds points, de piste cyclable et de piste en graviers ! (Guy m'a distancé de 15 min)

Et c'est cette heure qui m'a fait oublier (momentanément) les fabuleux sentiers traversés dans la journée !

Quel dommage de finir comme cela !
Et comme m'a dit un coureur : « tu savais où tu mettais les pieds en t'inscrivant »
Et bien non, j'ai fait confiance à certains dires : « c'est fini le goudrons à la fin, ils ont changé l'arrivée depuis 2010 »

Bref, vous l'aurez compris, bien déçu de cette fin de trail qui m'a laissé sur ma faim !!!

Une dernière remarque : c'est un trail très difficile car on a l'impression de toujours lutter contre les sentiers : les pourcentages y sont très importants : en côte, il faut pousser sur les bâtons et en descente, il faut souvent retenir ; rares sont les moments où l'on s'éclate à prendre des trajectoires sympas et à jouer sur les sentiers ; la vigilance doit toujours être de mise !
Bref, un trail où il n'y aucun répit !


Voilà, paradoxalement à ce que je viens de dire, j'aime ce trail du Gypaète car il y a des passages vraiment somptueux et j'y retournerai à coup sûr (sur le 70 c'est un scoop, un objectif 2013)

Alors je dis aux organisateurs :

- repassez par la glacière, c'est fabuleux !
- Enlevez tout ce goudrons à la fin (quitte à mettre en place une navette vers un lieu d'acceuil de votre choix
- et tous ces bénévoles sur les 5 derniers km ne pourraient ils pas être transférés à la sécu du côté de la glacière ?
- Je pense que sur le 41 km, il doit bien y avoir 8 km de bitume, c'est approximativement 20% de goudrons, ce qui me semble un peu trop pour un trail (je me souviens du président de la FFA qui parlait en 2011 à l'arrivée de la transjutrail de pourcentage inférieur à 12% me semble t il pour l'appellation « trail »

- A l'année prochaine !!!!!!